Méditations

Vous recevrez une puissance

Jésus annonce la venue d’une puissance qu’il appelle le Saint-Esprit et qui permet à ses disciples d’annoncer avec hardiesse l’Evangile de Dieu.
Il marchait et vivait par le Saint-Esprit. Personne n’a jamais mieux connu le Saint-Esprit que Jésus. Il est issu du Saint-Esprit.

Aujourd’hui nous n’avons personne d’autre pour nous éclairer, pour nous guider, pour nous consoler, pour nous revêtir et nous transformer. Nous ne disposons d’aucune arme pour vaincre l’adversaire en dehors de cette Personne merveilleuse.

Car le Saint-Esprit n’est pas magique. Il est Dieu. Il est la Personne de Dieu. Dieu est Esprit. Et l’Esprit Saint est Dieu.

Quand Dieu a limité la présence de son Esprit en l’homme, fixant ses jours à cent vingt ans, il en décida ainsi car l’homme n’était que chair.

Un mur invisible rendait impossible la présence du Saint-Esprit. Dieu était scandalisé par l’impureté de l’homme et sa facilité à abuser de son amour.
De nombreux personnages de l’Ancien Testament ont connu la présence du Saint-Esprit, et ont ainsi appris qui était Dieu.

Car il n’existe aucune autre façon de connaître Dieu que la manifestation du Saint-Esprit. Plus nous le fréquentons, plus nous mourons à nous-mêmes et moins nous intellectualisons la vie avec Dieu. Car rien de théorique ne vient de cette vie qui, au contraire, bannit la théorie.

La puissance de l’Esprit rend facile ce qui ne l’est pas sans lui. Ce fut l’expérience de Samson. Les cordes qui le liaient devinrent comme du lin brûlé par le feu et ces liens tombèrent de ses mains.
Nous sommes changés en “une autre femme” ou en “un autre homme” quand le Saint-Esprit nous saisit.

D’où l’importance de chercher sa présence, de ne pas la limiter à quelques minutes par jour, de ne rien faire qui puisse l’éteindre, d’aspirer du plus profond de notre être à marcher avec l’Esprit de façon constante et intense.

Il faut payer un prix. Celui de renoncer à tout ce qui l’attriste en nous séparant de ce monde, des loisirs pernicieux, des tentations de futilité, de la vanité, pour que Dieu nous fasse confiance.
Car comment pourrait-il déverser son Esprit sur quelqu’un qui ne chérit pas son Esprit ?

Quand il est là et quand il règne, la culpabilité disparaît et le jugement de l’autre s’estompe. On ne se trouve plus dans la sphère de l’accusation et l’on n’est pas dans celle de l’accusateur.

L’homme animal ne réalise pas qui est l’Esprit. Il considère une folie les choses de l’Esprit de Dieu. Il est tellement dans le naturel, le factuel, l’évidence matérielle, le charnel, qu’il n’a aucun moyen de concevoir la réalité éternelle qui le précède et à laquelle il est appelé.

On ne peut juger de ce qui est spirituel que si l’on est spirituel. Or, être spirituel signifie connaître l’Esprit Saint tel qu’il est, comme la personne de Dieu.

Paul avait la pensée de Christ à cause du ministère du Saint-Esprit auquel il accordait toute la place dans sa vie, renonçant à ses expériences antérieures, son savoir, ses origines et ses compétences.
Il donnait au Saint-Esprit le gouvernement de sa vie et rien ne rivalisait avec ce gouvernement.

C’est un Esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance qui illumine les yeux de nos coeurs.
Nos coeurs sont illuminés par cet Esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance essentielle.

A force de côtoyer l’Esprit, de l’aimer et de lui obéir, nous sommes familiarisés avec sa délicate et sensible présence. Si nous obéissons, nous augmentons nos capacités de recevoir son aide.

Il est l’invité d’honneur de chaque pensée et de chaque acte, de chaque décision et de chaque pas, de chaque conversation et de chaque lecture.

Il faut qu’il croisse et que je diminue pour que son règne vienne et que sa volonté soit faite.

Mickaël Berreby

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