Par A quoi reconnaît-on les loups ravisseurs ? A leurs fruits.
S’ils ont une apparence de brebis, un vêtement de brebis, ils sont cruels et fourbes. Jésus met en garde contre des hommes qu’il appelle des loups.
Ce fait est patent.
Un arbre mauvais porte de mauvais fruits et un bon arbre porte de bons fruits.
Ainsi sommes-nous mis en garde contre l’apparence affable de ceux qui au-dedans sont des loups.
Nous sommes également avertis que ces hommes sont au milieu de nous, et qu’il convient d’être sur nos gardes, vigilants.
Il adviendra un moment où il faudra se déterminer de savoir si nous voulons continuer à croire le mensonge, ou à nous démarquer.
Car un autre évangile falsifie celui qui vient d’en haut. Il a de multiples visages, cultivant la piété, l’innocence et l’amour, l’extérieure apparence et l’angélisme.
Qu’une institution imposante s’estime détentrice de la vérité en la bafouant ouvertement en prônant des dogmes mensongers, qu’elle pactise avec le monde politique pour devenir elle-même “politique” au point de n’avoir de spirituel que des mots, cela devrait suffire à nous alerter.
Cet âge obligera bien des croyants à se ressaisir et à sortir de la Babylone spirituelle avant qu’il ne soit trop tard.
Car les loups religieux s’abritent derrière une phraséologie hypocrite et des mimiques stéréotypées.
Parler d’amour fraternel avec des loups est une injure au Seigneur.
La falsification systématique de la Parole de Dieu s’exprime par une idolâtrie offensante.
On se recueille devant des statues.
On enseigne des aberrations.
On excuse le péché abominable quand il est pratiqué par les grands et les célèbres de ce monde.
Comme des agneaux au milieu des loups, le Seigneur envoya ses disciples.
Paul avertit que le troupeau ne sera pas épargné et qu’il s’élèvera « du milieu de l’Eglise » des hommes qui enseigneront des choses pernicieuses.
Le discernement des esprits protège de l’égarement.
Mais il ne suffit pas de discerner. Il faut le courage de qualifier de mensongères ces doctrines de démons qui s’infiltrent « au milieu de nous ».
Pour de l’argent, certains se jettent dans l’égarement de Balaam.
Pour de l’argent, ils se perdent dans la révolte de Coré.
Jude les appelle des nuées sans eau, des arbres d’automne sans fruits, deux fois morts et déracinés, des vagues furieuses de la mer rejetant l’écume de leurs impuretés, des astres errants auxquels l’obscurité est réservée pour l’éternité.
Voilà ce que Dieu réserve aux loups dans l’Eglise, à ceux qui pratiquent la tromperie et la ruse.
Mais ce siècle s’endurcit par la séduction du péché.
La conscience est de moins en moins alerte.
N’endurcissons pas notre coeur au point de devenir étrangers à la vie de Dieu. Sachons reconnaître le verbiage religieux sans aucune substance, sans sève et sans vie.
Puisse l’Eternel ne pas nous endurcir et nous faire grâce, tandis que nous adoptons la ferme résolution de marcher avec Lui dans la lumière. Prenons garde aux chiens, aux mauvais ouvriers, aux faux circoncis (Philippiens 3:2).
Ceux qui sont la bonne odeur de Christ donnent aux uns une odeur de mort et aux autres une odeur de vie donnant la vie.
Si nous voulons marcher avec le Seigneur, une distance s’impose, une séparation d’avec les loups ravisseurs est essentielle.
Vous les reconnaîtrez…
Mickaël Berreby