Méditations

Vous êtes mes disciples

Si nous ne nous disciplinons pas, Dieu le fera par les circonstances imprévues et difficiles de notre vie pour qu’Il croisse et qu’Il règne, et qu’Il soit glorifié. Il le fera en réponse à notre prière de faire de nous ses disciples.

Mais en travaillant joyeusement et sérieusement à notre salut, en choisissant lucidement l’étroitesse du chemin qui mène à la vie, en traitant quotidiennement notre corps avec la fermeté de celui qui n’en est pas l’esclave, mais le maître, nous favorisons la permanente action souveraine de l’Esprit.

L’âge est à la tolérance désinvolte devant la gravité du péché considéré comme inévitable, et que ce siècle n’appelle pas “péché”, car ce n’est pas la mode.

Mais l’adultère des discoureurs médiatisés est aux yeux de Dieu du péché, quelle que soit leur importance relative. Les modèles que donnent tant de célébrités qui minimisent le mal s’appellent du péché.

L’hypocrisie chronique des politiques, la diplomatie patente des hommes de pouvoir, tout cela s’appelle du péché.

Et si la norme devient la banalisation du péché, l’Esprit de Dieu éclaire le coeur de ceux qui ont soif de justice, et les aide à se démarquer, à se séparer, à se retirer, en discernant avec droiture ce qui est contraire à la sainteté de Dieu.

Ce n’est pas la mode des moeurs qui donne la tonalité dans l’Eglise, mais le témoignage de l’Esprit dans notre esprit en harmonie avec la Parole.

Le Christ merveilleux, l’Esprit pourvoyeur de vie nous sature de Lui-même. Il nous a marqués de son sceau.
Il console. Il éclaire. Il restaure. Il guérit. Il libère. Il pardonne.

Il évite les pièges et soutient celui qui est tenté pour qu’il surmonte le mal par le bien. Il transforme et rend conformes à Jésus ceux qui aiment l’Agneau de Dieu.

Mais qu’il est navrant d’observer la légèreté de cet âge parmi ceux qui confessent le Nom au-dessus de tous les noms, celui du Seigneur des seigneurs et du Roi des rois.

Un peu de sévérité, un peu d’austérité, un peu de discipline, de l’ordre et du respect, de la crainte et de la révérence, seraient bienvenus quand s’assemblent les fidèles.

La marche n’est pas désinvolte, irresponsable ou laxiste. Des injonctions claires sont données. Des ordres précis restent valables. Christ n’est pas conciliant avec l’adversaire. Il est le lion de Juda. Son jugement sera dramatique contre ceux qui, sciemment, dénaturent sa volonté et inventent un autre Evangile.

La vraie puissance n’est pas dans le bruit, dans la musique, dans les chants, dans le nombre de participants, dans l’argent, dans la splendeur d’un lieu de culte.

La vraie puissance est la victoire sur les ténèbres dans la vie personnelle, cette odeur de triomphe qui se répand quand la joie de l’Esprit envahit votre vie.

Vous vous savez en communion avec le trône de Dieu.
Vous avez une pleine conscience que rien ne peut vous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ.
Vous vivez dans la plénitude de sa gloire et votre coupe déborde.

Votre joie est réelle et profonde. Les choses de la terre sont assujetties. Vous n’avez pas ici une cité permanente.
Vous amassez des trésors dans les cieux.

Voulez-vous choisir une vie de consécration où tout est donné, abandonné, offert au Seigneur ?
Voulez-vous porter du fruit pour l’éternité, quel que soit le prix à payer ?

S’étonnant de la peur de ses disciples lors d’une terrible tempête, Jésus leur demanda pourquoi ils avaient peur, en les traitant de gens de peu de foi.

Il aurait pu reconnaître la légitimité de la peur. Il s’en étonna.
Il institua la règle selon laquelle sa mère et ses frères sont ceux qui font la volonté de son Père.
Il leur apprit ce que signifie être ému de compassion pour une foule affamée.

Sa vie, son exemple, ses paroles, ses souffrances, ses pleurs, ses prières, son amour et sa foi, tout incitait à l’admirer, à l’aimer, à le servir, à le suivre pour devenir ses disciples.

Mickaël Berreby

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