Méditations

Une onction sainte

L’onction divine change toutes les circonstances de notre vie.
Elle enseigne, éclaire, corrige, oriente, atteste ou réfute ce qui pourrait survenir.
Sans elle, nous ne sommes rien.

Sans Jésus, nous ne pouvons ni faire ni penser. Nous n’existons que par son bon vouloir.
Mais il se tient à la porte et il frappe sans s’imposer. Il attend que nous prenions l’initiative d’ouvrir notre coeur.
Quand nous ouvrons notre coeur, il ouvre notre esprit, et nous voyons et comprenons ce qu’aucun raisonnement n’aurait pu conclure.

C’est une autre sphère que celle où Christ règne.
La sphère de l’homme déchu est uniquement matérielle.
Le terrestre n’est pas sensible au céleste tant que le terrestre n’a pas été vivifié par l’Esprit.

La chair est terrestre. Elle s’attache aux réalités de la poussière. Elle apprécie ce qui se touche, ce qui se voit, ce qui se possède.
Mais elle n’est pas attentive au monde de l’Esprit, ne réalisant pas que ce qui est visible vient de l’invisible, et que le monde spirituel précède le monde matériel.

Quand vient l’onction sur ce qui n’est que matière, un sens éternel est donné à notre futile existence.

Nos routes sont illuminées par la lumière de sa volonté.
Nos choix se conforment à d’autres critères, d’autres normes, d’autres perspectives, d’autres valeurs.
Nous ne voulons plus ce que nous voulions.
Nous ne valorisons plus ces choses qui semblaient essentielles.

Si le peuple de Dieu voyait et si s’ouvrait son entendement, il investirait tout dans les choses célestes, se sentirait responsable et chercherait les choses d’en haut.

Ce que l’homme révolté consacre de moyens et d’énergie à la futile course vers le gain, le croyant doit l’offrir sur l’autel afin que l’onction se déverse, une onction sainte, une huile de joie au-dessus de ses semblables.

Car la consécration coûte un prix élevé qui fait regarder comme de la boue ce que le monde valorise et convoite. Or jamais le monde ne recevra l’onction promise aux rachetés qui ne sont pas de ce monde, ne le seront jamais.

Quand ils ont dit à Christ leur décision formelle de suivre l’Agneau là où il va, ils ont délaissé tout ce qui sèche et meurt pour disparaître à tout jamais.
Ce qui n’est aujourd’hui qu’une onction, l’espérance de la gloire, deviendra leur habitation en Esprit pour l’éternité.
Ils seront rendus conformes à Celui qu’ils suivent dans la Maison du Père.

Voilà pourquoi, tant que nous sommes dans cette tente terrestre, nous pouvons sortir de l’égoïsme matérialiste qui privilégie ce qui est passager au profit du royaume de Dieu. Ce choix ne s’opère que chez ceux dont les lampes sont remplies d’huile, à l’écoute du moindre signe de ce retour tant attendu, celui de l’Epoux.

Alors les vierges sages prêtes pour entrer dans la salle des noces connaîtront l’inestimable valeur de l’onction jalousement conservée quel qu’ait pu être le prix à payer.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *