Ce qui demeure éternellement est la Parole de Dieu.
Plus un homme est rempli de la Parole révélée, plus il considère l’éternité avec une immense joie.
Il sait qu’il verra son Rédempteur.
Il sait que toutes les promesses s’accompliront, et que les morts entendront la voix du Fils de Dieu.
Le reste s’use et disparaît.
La Parole demeure éternellement.
Quand nous la recevons et quand nous demeurons en elle, elle demeure en nous et nous goûtons la manne incorruptible.
La Parole donne la saveur de l’éternité.
Les rachetés sont gens de la Maison de Dieu.
Cette notion n’est pas philosophique. C’est une réalité empirique.
L’homme de l’esprit s’évade de la prison du temps. Il ne peut rien envisager en fonction de la durée de vie physique. Il possède les yeux du coeur pour discerner l’invisible.
Quand Jésus nous a enseigné que le ciel et la terre passeraient, mais que ses paroles ne passeraient pas, il enfreignait la loi commune de l’usure qui concerne la vie terrestre.
Tout ce que le Seigneur déclare transcende le temps.
La valeur de sa Parole abolit la frontière temporelle.
La vie éternelle est promise à ceux qui croient en Jésus, afin que quiconque croit ne périsse pas. Ainsi l’apparente mort n’est que physique. La mort n’est pas spirituelle pour qui est né de Dieu, né de l’Esprit.
Et si l’Esprit qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en lui, cet Esprit donnera la vie à ce corps mortel. Il sera revêtu d’incorruptibilité. Il deviendra immortel.
Satan retient captifs des milliards d’êtres humains par la peur de la mort. Or, pour le croyant, la mort est un ennemi vaincu par le premier-né d’entre nos frères, déclaré fils de Dieu par sa résurrection.
Ne laissons pas la logique horizontale effacer la vision verticale. Regardons aux choses d’en haut.
Amassons-nous un trésor dans le ciel.
Ne nous laissons pas séduire par les triomphes provisoires et factices des enfants de ce siècle.
Chaque être humain est une âme pour laquelle a été versé par Christ le sang de la rédemption.
Par ce moyen, chacun peut invoquer le Seigneur, se repentir en confessant son péché, être gracié, naître de nouveau, recevoir en lui la vie qui ne périt pas.
Chacun peut expérimenter le miracle d’une vie dans sa vie, d’une semence dans son coeur, d’une présence dans son esprit, d’une onction dans sa marche, d’une consolation dans son épreuve, d’une illumination dans ses ténèbres, d’une paix dans la tempête, d’une guérison dans la douleur. Son homme intérieur se renouvelle chaque jour.
L’homme intérieur ne vieillit jamais.
Vivre sur cette terre avec l’assurance d’une destinée éternelle permet de tout faire en amassant son trésor dans le ciel.
Mickaël Berreby