C’est à propos de l’avènement du Fils de l’homme, Jésus, que tout a été annoncé d’avance.
Il s’agit assurément de ce jour redoutable où le Seigneur sera vu par toutes les tribus de la terre qui se lamenteront à son sujet.
Elles verront notre Seigneur venant sur les nuées avec puissance et une grande gloire.
Pour connaître l’imminence de cet événement cosmique, il est donné pour exemple les feuilles du figuier dont les branches sont devenues tendres et qui indiquent la venue de l’été.
Ces signes indubitables sont énoncés comme la fin d’un âge.
La séduction, les bruits de guerre, la famine et les tremblements de terre ne sont que le commencement des douleurs.
Il s’ensuit des persécutions et une haine féroce de toutes les nations contre les vrais disciples, l’apparition de faux prophètes et la disparition du véritable amour.
L’amour se refroidira en raison de l’épouvantable augmentation de l’iniquité.
L’Evangile sera annoncé dans le monde entier.
Alors viendra la fin.
Ces temps de la fin ont pour référence ce qui arriva du temps de Noé et sont caractérisés par la désinvolture, l’insouciance, l’ignorance et l’indifférence.
Au même titre que les contemporains de Noé qui ne se doutèrent de rien avant le déluge, notre âge n’aura aucune conscience de ce qui adviendra. Mais nous savons que l’Evangile dit vrai.
A ce titre, il est de notre devoir de veiller et de prier, d’avoir de l’huile pour nos lampes, de chercher le Seigneur pendant qu’il se trouve, de donner l’absolue priorité à son royaume, d’obéir du mieux de notre pouvoir à ses injonctions, d’être disposés à délaisser le futile et la vanité, la séduction des richesses et la convoitise de cet âge.
Cela signifie une vigilance quant à notre capacité à faire nos projets sans consulter l’Eternel.
Bien des disciples ont été piégés par un projet auquel ils vouent leur attention, alors que ce projet ne dispose pas de la sanction divine.
Dieu sait parfaitement ce qui advient. Il connaît le détail des moindres aspects de chaque infime partie de l’existence de chacun. Qu’il est alors préférable de compter sur sa souveraineté, et non sur nos calculs chétifs et malingres.
D’avance préparés pour sa gloire, les vases de miséricorde ne dictent pas au Potier l’usage qu’il doit en faire.
Le piège de l’incrédulité s’exprime dans le simple fait d’accorder plus de crédit aux circonstances furtives qu’à la Parole éternelle qui demeure.
Nous avons été prédestinés et élus dans l’amour du Père et selon le bon plaisir de sa volonté. Dans le livre de vie de l’agneau qui a été immolé, dès avant la fondation du monde, nos noms furent écrits.
Jésus a été connu et aimé dès avant la fondation du monde. Il préexiste à tout ce qui existe, ayant été la cause première de tout ce qui fut créé par lui, pour lui, en fonction d’un dessein éternel.
Nous avons été prédestinés avant d’avoir eu conscience du fait que nous existions. Quelle gloire !
C’est en un tel Dieu qu’il convient de placer notre confiance.
Tout est annoncé d’avance…
Mickaël Berreby