Les hommes charnels qui n’ont pas l’Esprit provoquent la division et se condamnent eux-mêmes.
L’idéal dépeint dans la Parole est d’avoir un même langage, les mêmes sentiments dans un même esprit.
La paix vient du témoin fidèle, du premier-né des morts, du prince des rois de la terre, des sept esprits qui sont devant le trône de Dieu.
Elle peut être abondante, multipliée, ineffable. Cette paix majestueuse déjoue les ruses du malin. Le monde ne connaît pas la paix que Jésus donne, une paix parfaite, surnaturelle et saturée d’amour.
Dieu nous veut dans la paix. Si nous n’y sommes pas, nous sommes agités, inquiets, hésitants. Parfois la douleur dérobe la paix qui s’enfuit tant nous souffrons.
Pourtant, la paix que Jésus donne s’affirme et s’impose en surpassant les faits cruels de l’épreuve.
Il est demandé la rechercher la paix et de la poursuivre comme un bien supérieur, en priorité sur tout, au point que rien ne doit être entrepris sans cette paix.
Le fruit de la justice est semé dans la paix pour ceux qui la recherchent résolument. Le fruit de la justice est un climat d’amour invincible qui rend capable de faire la volonté du roi de paix, le roi de Salem, sacrificateur à perpétuité.
Car la paix vient de l’efficacité perpétuelle du sang répandu pour la rémission de nos péchés.
Ce n’est que quand la paix règne dans nos coeurs que nous formons un seul corps.
Mystère insondable de la réconciliation, cette paix garde nos coeurs et produit un zèle surnaturel que donne l’Evangile de paix. Fruit de l’Esprit avec l’amour, la joie, la fidélité, la douceur et la tempérance, c’est le lien de la paix qui unit ceux qui étaient séparés pour en faire l’homme nouveau.
Recherchons ce qui contribue à la paix pour nous édifier les uns les autres, pour former une maison spirituelle, un saint sacerdoce, et devenir ces pierres vivantes et précieuses choisies devant Dieu.
Si nous décidons de la rechercher, nous rendons plaisant le ministère des serviteurs en charge de l’Eglise.
Une assemblée d’hommes et de femmes dépourvus d’hypocrisie et de duplicité, pacifiques, modérés, conciliants, pleins de douceur envers tous les hommes, cela n’est concevable que lorsque règne sa paix.
Mickaël Berreby