Prêchant la bonne nouvelle du royaume des cieux, Jésus bouleversa toutes les règles et tous les concepts, toutes les lois figées et toutes les idées reçues, toutes les attitudes religieuses et toutes les sécurités de l’apparence.
Aux pauvres en esprit, aux affligés, aux débonnaires, à ceux qui ont faim et soif de justice, aux miséricordieux, à ceux qui ont le coeur pur, à ceux qui procurent la paix, à ceux qui sont persécutés pour la justice, Jésus parle du royaume.
Seuls ceux qui font la volonté de Dieu entreront.
Ils viendront de l’orient et de l’occident et seront à table avec Abraham, Isaac et Jacob.
Une des manifestations les plus essentielles de cette formidable démonstration du royaume est que Jésus chasse les démons par l’Esprit de Dieu.
Mais le combat commence à l’instant où est prêchée la parole du royaume, puisque à cet instant le malin tente d’enlever la semence du royaume.
C’est l’état de notre coeur qui détermine de l’effet produit par la semence du royaume. Si les soucis du siècle et la séduction des richesses étouffent la parole prêchée, ils la rendent infructueuse.
Une bonne terre correspond à celui qui écoute, qui entend, qui comprend, qui agit, qui obéit, qui se lève et qui marche.
Peu importe que l’ivraie (les fils du malin) soit mélangée à la bonne semence (les fils du royaume), pourvu que la terre soit bonne.
A l’heure de la moisson, les anges arracheront l’ivraie, la lieront en gerbes pour la brûler.
Si petite que soit la semence, elle deviendra un arbre immense.
Les justes resplendiront dans le royaume de leur Père, car pour le trésor caché dans un champ, ils vendent tout et achètent le champ, et pour la perle de grand prix, ils vendent tout afin d’acheter cette perle.
L’heure viendra où les méchants seront jetés par les anges dans la fournaise ardente.
Ce royaume appartient à ceux qui ressemblent aux petits enfants que Jésus invitait à s’approcher de lui. Mais qu’il est difficile à l’adulte de s’abandonner, de tout délaisser, de s’élancer, d’oublier ce qui est en arrière, de faire tomber son masque et de se consacrer réellement.
Les pécheurs, les malades, les coupables, les prostituées qui auront cru en Jésus devanceront ceux qui paraissent justes sans s’être réellement donnés au Seigneur.
Si nous avons faim, nous serons rassasiés et si nous pleurons, nous serons consolés. Ceux qui ont aujourd’hui leur consolation et qui ne manquent de rien, ceux qui rient dans l’insouciance, ceux qui sont flattés, seront un jour dans le deuil et les larmes.
Celui qui regarde en arrière après s’être engagé sur le chemin royal n’est pas propre au royaume. Mais ceux qui se sont faits des bourses qui ne s’usent pas ont un trésor inépuisable dans les cieux, car leur coeur est dans les cieux, et là où est notre trésor, là est notre coeur.
Jésus, le plus grand des grands de l’univers, le roi des rois nous invite dans son royaume. De son trône sort un fleuve de vie limpide comme du cristal.
Les prières de tous les saints se mélangent aux parfums. Le sceptre de son règne est un sceptre d’équité, car il a aimé la justice et détesté le mal. Il rentrera dans son règne, un règne éternel.
Notre foi triomphe du monde quand nous regardons au Roi qui donne la victoire, l’espérance de la gloire. Notre foi vaincra la bête et son image à cause du sang de l’Agneau qui s’est assis avec son Père sur son trône, car la parole de Dieu demeure en nous et nous cherchons le royaume et sa justice.
Mickaël Berreby