Par Où sont ces êtres saisis et bouleversés par le Seigneur qui retrouvent leur premier amour, ardents, zélés, consumés par la gloire ?
Où sont ces pasteurs humbles mais fermes, prêts à payer le prix élevé d’un message franc et clair, sans compromis et sans artifice ?
L’amour consiste à marcher dans ses commandements, ses statuts et ses lois. Tout le reste est théorique, abstrait et stérile.
Il s’agit de ce que l’Esprit dit aujourd’hui et maintenant et non de ce qui a été écrit autrefois.
Ce que dit l’Esprit, concerne celui à qui il parle. Or le Seigneur parle à chacun en particulier. Il avertit, encourage, console, interdit, approuve, ordonne.
Ce n’est qu’en obéissant à la voix de l’Esprit que l’on apprend à obéir mieux et davantage dans plus de domaines et dans d’autres circonstances.
Ses commandements ne sont pas pénibles, car sa volonté est bonne et parfaite. Lui seul sait ce qui contribue à notre épanouissement dans la perspective de l’éternité. Il a en vue quelque chose de meilleur que ce que nous estimions le meilleur.
Tout ce qu’un homme fait pour lui-même et non pour le royaume est perdu.
Tout ce qu’il fait par la foi pour le Seigneur est investi dans l’éternité. Tout disparaîtra en dehors de l’amour. Tout ce qui n’est pas l’expression de l’amour tombera et sera réduit en cendre.
On ne gagne que ce que l’on donne. Le reste est vanité.
Nombreux sont les discoureurs et rares les serviteurs poussés par l’onction sainte qui ont cessé de vivre pour que Christ vive en eux.
La Parole que nous gardons n’est pas de l’homme ni des hommes, mais c’est la parole éternelle de la persévérance, celle qui nous rend capable de marcher en nouveauté de vie, de ne pas sombrer dans l’accoutumance passive d’une vie insipide et neutre.
Cela peut signifier souffrir à cause du nom de Jésus.
L’apôtre Jean associe la tribulation, le royaume et la persévérance de Jésus, expliquant que c’est pour cela qu’il est sur l’île de Patmos, parce qu’il a persévéré. Il n’a pas cédé. Il ne cédera jamais. Sa volonté de suivre le Maître est indomptable.
Il ne se laissera intimider par personne. Il est un témoin qui témoigne en dépit des menaces et des oppositions. Il ne témoigne pas comme le font les autres. Il témoigne en son propre nom, engageant sa personne, sans chercher l’approbation de quiconque. Il s’est levé comme témoin pour que brille avec force la lumière de la rédemption. Il veut que tous sachent et que tous entendent que Jésus-Christ est Seigneur.
Que d’auditeurs oublieux, que de lecteurs distants, que de croyants opportunistes.
Où sont les ouvriers qui répondent à l’appel sans craindre le lendemain, les violents qui s’approprient les promesses et revendiquent le royaume ?
Où sont ceux qui cessent de vivre pour eux-mêmes en offrant ce qui leur coûte pour gagner Christ et gagner à Christ des âmes ?
S’il faut persévérer dans l’amour fraternel, ce n’est qu’un aspect du combat véritable. Chaque jour la persévérance gagne du terrain sur l’adversaire et prépare le retour du Seigneur en libérant les captifs, en refusant la fatalité des stratégies maléfiques.
Nous avons besoin de persévérance quand nous avons atteint un objectif.
Cela veut dire continuer, se battre, avancer, s’élever, briser les chaînes et surmonter les obstacles pour que jamais ne manque dans nos lampes l’huile de l’Esprit.
Ayant persévéré, Abraham obtint l’effet de la promesse. La persévérance des saints consiste à garder les commandements de Dieu, à n’en rejeter aucun, à s’appliquer à comprendre la Parole, à traduire dans les moindres détails cette prodigieuse lumière qui nous arrache de la vanité et de la mort.
Mickaël Berreby