Méditations

Selon l’Esprit

Nous aimerions plaire à Dieu et vivre selon l’Esprit, faire nôtres ses promesses et connaître une intimité profonde avec le Seigneur.

Tant que la Bible est “objectivement” lue, elle reste dans la sphère du rationnel, de l’historique, de la théorie. Dès qu’elle est perçue de façon subjective, on se l’approprie, et la Parole devient “chair”, en s’incarnant en nous, par nous et pour nous.

Sur des tables de chair, sur les coeurs, avec l’Esprit du Dieu vivant, les lois divines ont été écrites dans nos vies de façon indélébile.
N’était-ce pas la promesse destinée à ceux qui, de toute éternité, furent prédestinés à connaître Dieu ?
« Je mettrai mon esprit en vous, et vous vivrez » : telle est la promesse et tel est le principe de la dépendance établi par Dieu pour les hommes.

Car sans l’Esprit, les hommes sont créés à l’image de Dieu et selon sa ressemblance, mais ils sont morts.
Nous parlons par l’Esprit et nous parlons à l’Esprit comme l’Esprit nous parle. Ceci est un mystère. Ainsi, au prophète Ezéchiel, Dieu ordonne :
« Prophétise, et parle à l’esprit ! Prophétise, fils de l’homme, et dis à l’esprit ».

Quand nous atteignons une certaine maturité, nous réalisons que “parler à l’Esprit” est tout aussi naturel que respirer.
Mais l’homme animal n’y comprend rien. Il considère comme folie ce propos. L’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge.

L’homme spirituel, au contraire, juge (discerne) de tout, et il n’est lui-même jugé par personne.
Ce que le péché a entraîné est la décision de l’Eternel : « Mon esprit ne restera pas à toujours dans l’homme, car l’homme n’est que chair ».

A plusieurs occasions, l’Esprit de Dieu entre en l’homme.
« Mais l’Esprit entra en moi et me fit tenir sur mes pieds ». « Voici, je
vais faire entrer en vous un esprit, et vous vivrez ».
Quand l’Esprit nous visite, il se produit un miracle. Nous vivons.
« Et l’Esprit entra en eux, et ils reprirent vie, et ils se tinrent sur leurs pieds : c’était une armée nombreuse, très nombreuse ».

A ses disciples, Jésus promet que c’est l’Esprit de « votre Père » qui parlera en eux.
Le dernier Adam, Jésus, est devenu un esprit vivifiant. Il parle en nous et par nous. Celui qui nous affermit en Christ, et qui nous a oints, c’est Dieu, lequel nous a aussi marqués d’un sceau et a mis dans nos coeurs les arrhes de l’Esprit.

Cette certitude est soumise à la volonté du croyant de vivre par la foi l’appropriation de ce que Dieu lui dit. Car quand Dieu parle, toutes ses promesses sont “oui et amen” en Christ, et nous pouvons vivre selon l’Esprit.

Il vivifie ce qu’il dit, car ce qu’Il dit est esprit et vie. Sa Parole est attestée par l’Esprit de sainteté, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts pour que nous vivions non plus selon la chair, mais selon l’Esprit.

Concrètement, il suffit de l’écouter nous parler, nous guider, nous reprendre, nous transformer. Cela suppose mille repentances, mille renoncements, mille confessions, mille louanges pour que nous puissions éprouver avec l’Esprit cette unité tant désirée, cette intimité si précieuse.

Mickaël Berreby

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