Méditations

Riche en miséricordre

A propos de la bonté, de la compassion, de la miséricorde, l’Ecriture nous assure la réciprocité. « Heureux les miséricordieux, car ils obtiendront miséricorde » (Matthieu 5:7).

La compassion pour autrui déclenche celle de Dieu pour nous, au point qu’il est aisé d’imaginer le désir divin en la matière. Il veut que les hommes s’aiment, se pardonnent s’accordent la grâce, soient bons les uns envers les autres.
Il préfère la miséricorde au sacrifice. Quand ce passage est cité, c’est en rapport aux hommes fautifs, coupables, pécheurs. « Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » (Matthieu 9:13).

Avec ce Dieu de bonté, il y a un “autrefois” et un “maintenant”. Celui qui s’est repenti sait que l’accusateur aura beau lui faire des reproches et lui souligner ses fautes passées, Dieu a pardonné pour toujours. Ce qui a été pardonné est définitivement effacé.

Il est même stipulé que « Dieu a renfermé tous les hommes dans la désobéissance pour faire miséricorde à tous » (Romains 11:32).
Le Dieu de la Bible possède des entrailles de miséricorde. Il aime infiniment le plus vil des pécheurs. Il a d’avance préparé pour la gloire des vases de miséricorde auxquels il veut révéler la richesse de son immense amour.

Nous constatons avec bonheur que Dieu aime les pires d’entre les hommes. Il est Sauveur, Rédempteur, l’Auteur de notre salut. Quand il réprimande les hypocrites, il leur rappelle que dans la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité surpassent toutes les autres prescriptions. Sa miséricorde dure à toujours, s’étend d’âge en âge. Il ne cessera donc jamais d’être compatissant. Il est le même, hier, aujourd’hui et éternellement.

La miséricorde se pratique « avec joie » (Romains 12:8). Aviez-vous songé que l’on peut pardonner « avec joie » ?

Paul était incrédule par ignorance avant que lui soit révélé l’Evangile de Dieu. Il a obtenu miséricorde.
Le simple fait d’être renouvelé témoigne de la miséricorde divine.

Dieu n’est pas l’auteur du mal, des larmes, de la souffrance et de la mort.
Souvenons-nous que le ministère de Jésus consistait à guérir les malades, à libérer les captifs, à chasser les démons, à ressusciter les mort. Or Jésus est l’image de Dieu, le reflet de sa gloire, l’empreinte de sa Personne, celui qui est sorti du sein du Père.

Mickaël Berreby

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