By Gratuitement justifiés par la grâce, les héritiers le sont par la foi pour demeurer fermes et pour se glorifier dans l’espérance de la gloire de Dieu.
Ils sont devenus justes dès que la grâce les a touchés. Ils ont été rendus fermes par la foi. Ils vivent dans l’espérance, dans la confiance, dans l’adoration, dans l’écoute de l’Esprit.
Ils ont reçu l’abondance de la grâce pour que surabonde la miséricorde de Dieu, même quand le péché est patent.
C’est l’élection de la grâce affranchissant des détours de la sagesse charnelle.
Pourquoi boire aux citernes crevassées de la sagesse humaine quand on dispose de la source pure et fraîche qui jaillit en nous ?
Et si le salaire du péché est la mort, la vie éternelle attend ceux qui ont reçu le don gratuit de Dieu pour donner gratuitement l’Evangile, selon la promesse adressée à celui qui a soif :
« Je donnerai de l’eau de la vie gratuitement ».
Car celui qui fait cette promesse est le don de Dieu qui ne s’obtient pas à prix d’argent, c’est l’héritage réservé dans les cieux, contenu dans le don de la grâce.
C’est le don de Dieu qui se donne à nous pour qu’à notre tour nous devenions des « dons de Dieu » marqués du sceau de Dieu.
Cet héritage ne peut jamais se corrompre, se souiller, se flétrir. Le sceau du Saint-Esprit destiné à ceux qui ont cru est le gage de cet héritage des saints dans la lumière, riches dans la foi, héritiers du royaume que Dieu avait promis à ceux qui l’aiment.
Les rachetés ont ainsi été prédestinés à hériter de Dieu, étant cohéritiers de Christ, car les rachetés ont été rendus « enfants de Dieu », étant nés de Dieu quand ils ont reçu la lumière, quand ils ont cru en son nom.
La lumière leur a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu en naissant de Dieu. Mais pour obtenir la couronne incorruptible de la gloire, pour ressusciter incorruptible, il faut avoir été régénéré par la Parole vivante et permanente de Dieu, afin que demeure en nous la semence de Dieu.
Quand elle demeure en nous, nous savons que notre héritage réservé dans les cieux est incorruptible. Car la corruption ne résiste pas à la semence de Dieu en nous.
Elle est anéantie par la semence de Dieu en nous, jusqu’au jour où le mortel revêtira l’immortalité.
Mickaël Berreby