Par Si nous pensons selon le monde, nous vivrons selon le monde. Petit à petit, imperceptiblement, nous perdrons l’acuité spirituelle, et ce qui était bouillant et plein d’ardeur deviendra tiède et paralysé.
Ainsi est-il vital de recevoir les pensées de Dieu pour être renouvelé dans notre homme intérieur.
Quand le psalmiste prend conscience de l’énormité de sa faute, il crie à Dieu de lui accorder le pardon.
Il sait qu’il s’est rendu coupable d’un meurtre et d’adultère. Il ne se trouve aucune excuse. Il ne se justifie pas. Il s’incline et pleure sur la honte et la tristesse du mal qui l’habite. Il s’en veut d’avoir trahi un Dieu si merveilleux. Il supplie le Seigneur de créer en lui un coeur pur et de renouveler en lui un esprit bien disposé.
Un coeur pur est une création céleste, un don qui est offert par Dieu et qu’aucun homme ne peut simuler. C’est la transplantation d’un coeur qui battait dans la poitrine d’un autre après que notre propre justice ait été mise à mort.
Seul Dieu peut produire un tel miracle, à condition que nous confessions notre éloignement, notre transgression, nos décisions contraires à sa splendeur, notre révolte, notre infidélité, nos propensions à désobéir, notre lente accoutumance à ce qui plaît aux hommes, mais à ce qui déplaît au Seigneur.
Mais le coeur pur ne suffit pas si nous ne sommes pas renouvelés dans notre esprit pour que notre esprit possède la juste attitude, la bonne disposition, la vraie consécration, la motivation de plaire au Seigneur et de le célébrer par notre vie.
C’est alors qu’un examen de nos motivations s’impose.
Accordons-nous la priorité au royaume ?
Sommes-nous égoïstes et préoccupés d’abord par notre confort ?
Avons-nous perdu notre premier amour ?
Sommes-nous froids ou bien bouillants ?
Quand l’homme intérieur se renouvelle de jour en jour, c’est qu’il vit par opposition aux caprices de la chair et des critères de ce monde obsédé par le visible.
Car l’homme intérieur n’est autre que l’homme nouveau qui se renouvelle dans la connaissance de celui qui l’a créé.
Ainsi le renouvellement n’est-il en rien un sentiment confortable de bien-être, des sensations paisibles, des réussites et des victoires, des objectifs atteints.
Le renouvellement est simplement l’épanouissement de l’homme nouveau absorbé par la connaissance des choses d’en haut.
Dieu donne aux simples du discernement, qui est appelé la « demeure de la sagesse ». Quand nous le recevons, nous sommes dans un merveilleux processus en vue de devenir purs et irréprochables pour le jour de Christ.
C’est par le renouvellement du mental que nous serons transformés, et ce n’est qu’une fois transformés que nous percevrons le juste discernement de la volonté de Dieu, de ce qui est bon, agréable et parfait.
Mickaël Berreby