Méditations

Rendre pur son sentier

Comment rendre pur son sentier ?
Comment vivre instant après instant dans une conscience lumineuse et douce de la sainteté de Dieu ?
Comment marcher en nouveauté de vie, dans la foi, dans la victoire, dans la joie et dans l’amour ?
Comment triompher de l’adversaire ?
Comment amener à Christ nos pensées captives ?
Comme se détacher du monde et s’affectionner aux choses d’en haut ?
Comment vivre à l’écoute de l’Esprit Saint ?

A toutes ces questions, une seule réponse résume l’Evangile :
« Christ en nous, l’espérance de la gloire… »

S’il grandit et si nous gagnons Christ, s’il règne et si nous acceptons de lui obéir, s’il est Seigneur et si nous nous prosternons devant lui en l’adorant, alors, nous connaîtrons cette paix parfaite qui surpasse l’intelligence.

A la lumière d’une telle vision irrésistible, qu’il est urgent de refuser les compromis de la facilité, de la mondanité, du laxisme et de l’excessif apitoiement sur nous-mêmes.

Comment comparer les maigres compensations des caprices de l’âme avec les richesses inaltérables de l’Esprit ?
Comment tolérer que l’ennemi s’infiltre dans nos familles, dans notre quotidien, quand nous savons que Christ nous a confié son autorité pour résister dans la foi et faire fuir le prince des démons ?

Vivre avec Celui qui est la vie et qui vit aux siècles des siècles, telle est Sa volonté pour nous déjà aujourd’hui dans notre fragile humanité.
Pour cela, nous l’invoquons et nous le supplions de nous venir en aide. Nous méprisons l’idée de nous éloigner de sa présence et d’attrister son Esprit. Nous l’invitons encore et encore à nous secourir.

Nous lui disons notre amour par nos prières et nos chants, nos supplications et nos louanges.
Il en résulte une croissante intimité, où l’entendre guider nos pas devient un aspect naturel de la marche dans les empreintes de ses pas.
Nous le suivons en raison de sa voix que seules entendent les brebis de ce merveilleux Berger.

Lui nous console et nous renouvelle, parant ainsi l’Eglise en vue des noces de l’Agneau.
Car nous ne regardons pas aux choses immédiates, aux erreurs, aux faiblesses, aux blessures et aux remords.

Nous le voyons Lui, tel qu’il est, couronné de gloire et d’honneur, et nos coeurs autrefois affectés par le mal en sont affranchis pour l’éternité.

Puissions-nous ne pas détourner nos yeux de Celui dont la magnificence éclaire quiconque invoque son Nom.

Mickaël Berreby

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