Méditations

Purifiés, pardonnés

La reconnaissance de nos fautes, la confession de notre péché, telles sont deux conditions préalables à l’expérience de la paix avec Dieu. C’est aussi la seule manière d’éprouver la joie du pardon, de vivre en nouveauté de vie, d’entendre la voix de l’Esprit, de grandir dans la foi, et de s’alimenter sainement sur le plan spirituel.

Faire l’aveu de son péché consiste à se décharger d’un lourd fardeau. C’est donc par amour et seulement par amour que Dieu nous le demande dans sa Parole. Il nous veut libres, affranchis, bénis et heureux de le connaître et de le suivre. Mais une fois confessé, inutile de revenir à ce qui a été reconnu.
Dieu est fidèle et juste pour pardonner. Quand il pardonne, la faute n’existe plus. Seul l’accusateur s’en empare pour tenter d’amoindrir le pouvoir de la grâce. Il s’agit alors d’être ferme.

Dans l’Ancien Testament, le processus était hautement symbolique quand Aaron posait ses deux mains sur la tête d’un bouc vivant et qu’il confessait toutes les iniquités et toutes les transgressions des enfants d’Israël. Puis on chassait le bouc dans le désert (Lévitique 16:21).

Cette attitude plaît à l’Eternel. Elle revient à se présenter dans l’humilité devant un Dieu saint. Cette attitude est nécessaire puisque nous sommes pécheurs par nature et nous avons toujours des raisons de plaider coupable. Mais quand nous avons été purifiés, alors vient l’onction d’une huile de joie qui est accordée à ceux que Dieu justifie.

Si souvent nous résistons au Seigneur en tardant, en retardant le moment où nous admettons que nous sommes fautifs. Il serait préférable de nous précipiter dès que quelque chose nous trouble, nous sépare du Seigneur, attriste son Esprit. Cette démarche intérieure allège l’existence et influence notre quotidien. C’est cela vivre dans la grâce. Il s’agit de faire usage de l’infinie bonté de Celui qui nous réconcilie avec lui-même.

Il arrive qu’il faille inclure dans notre confession l’iniquité de nos pères (Néhémie 9:2). Ce faisant, nous élargissons le pouvoir miraculeux de la grâce. En effet nous sommes parfois collectivement coupables. Ne rien cacher, ne rien dissimuler, faire connaître son péché, telle est la route vivante et vraie de celui qui s’ouvre à l’influence de la sainteté en renonçant à ce monde de ténèbres. Il rejette la ruse, la malice, la manipulation et la séduction. Il ne relativise pas le mal, mais le nomme et le qualifie comme tel.

En cet âge où l’abomination devient légale, les membres de Christ forment un peuple mis à part qui aura à se démarquer. Daniel ne se contentait pas de confesser son péché. Il confessait également le péché de son peuple (Daniel 9:20).

Nous sommes étrangers et voyageurs sur la terre. Notre patrie est céleste. Nous devons amasser des trésors dans les cieux.

« Si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste pour nous les pardonner, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

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