Le témoignage de Jésus est l’Esprit de prophétie.
Cela veut dire que l’Esprit de Dieu souffle, inspire, articule, atteste le témoignage de Jésus.
Mais plus encore, celui qui fait de Jésus sa vie, son Seigneur et son Maître, peut se laisser “pousser”, “guider” par le surnaturel. Ce surnaturel n’est pas magique. Il est pourtant supérieur à ce que nos sens vérifient et apprécient.
Sa caractéristique première n’est pas ce qui frappe l’imagination, ce qui éblouit et ce qui déconcerte.
Pour identifier avec certitude l’Esprit de prophétie, un critère surpasse tous les autres : il produit la sainteté.
Le témoignage de Jésus rend saint. Il sanctifie.
Une personne exposée à ce témoignage est rendue pure par la Parole de
ce témoignage.
Voilà donc ce que l’homme ne peut imiter, ce que l’adversaire ne peut
contrefaire.
Ainsi, il ne suffit guère d’observer le caractère prodigieux d’un événement, la parole troublante d’une prédication. Il importe que la lumière réduise à néant les ténèbres et que la sainteté de Dieu submerge les raisonnements des hommes.
Ce qui est prophétique selon Dieu sanctifie et délivre, brise les chaînes et ouvre les prisons, restaure l’âme blessée et réconcilie le coeur partagé, produit la joie et la paix, honore le Seigneur, célèbre sa majesté, et annonce son règne.
Jésus a fait la promesse :
« Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. »
Ce qui est prophétique ne contient pas de suppositions, d’hypothèses, d’incertitudes, d’approximations.
Comment connaîtrons-nous la parole que l’Éternel n’aura point dite ? Quand ce que dira le prophète n’aura pas lieu et n’arrivera pas, ce sera une parole que l’Éternel n’aura point dite (Deutéronome 18:21-22a).
Pierre affirme avoir entendu cette voix venant du ciel.
Il a une relation saisissante avec « la parole prophétique ». Il ne doute pas. Il ne discute pas. Il écrit que ce n’est pas par une volonté d’homme qu’une prophétie a jamais été apportée, mais c’est poussés par le Saint-Esprit que des hommes ont parlé de la part de Dieu.
Un prophète est un être humain dans la bouche duquel Dieu a mis ses paroles.
Mais il ne suffit pas d’entendre la Parole prophétique. Heureux celui qui la garde, la serre contre son coeur, la retient, comme ce qu’il possède de plus précieux.
La Parole de Dieu est « Oui » et « Amen ».
Si Pierre a pu s’écrier que Jésus avait les paroles de la vie éternelle, posant la question : “A qui irions-nous ?”, c’est qu’il n’y a nulle part où aller pour avoir les paroles de la vie éternelle.
Seul un ministère de l’Esprit procure cette immensité de gloire, cette abondance de révélation, cette profonde transformation, cette merveilleuse satiété.
Il est lui-même l’expression de ce que dit la Parole, le témoignage de Jésus, l’Esprit de prophétie, le Oui et l’Amen qui scellent pour l’éternité le Rédempteur et ses rachetés.
Mickaël Berreby