Méditations

Il tient les clefs de la mort

Nous avons parfois de la mort une conception païenne, la considérant comme une fin inexorable.
Sans l’avouer, bien des chrétiens la perçoivent comme une tragédie définitive.

D’après Daniel 12:2, il est déclaré que plusieurs de ceux qui dorment dans la poussière de la terre se réveilleront, les uns pour la vie éternelle, et les autres pour l’opprobre, pour la honte éternelle.

Nous savons qu’il est réservé aux hommes de mourir une seule fois, après quoi vient le jugement.
La Bible affirme que la mort a été engloutie dans la victoire.
La mort est une fin et un commencement. Après cette vie vient une autre vie, une vie incorruptible de résurrection dans la gloire.

La mort et le séjour des morts seront jetés dans l’étang de feu. La mort n’aura aucun pouvoir sur les morts en Christ.
Ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie sont affranchis du pouvoir maléfique. Il n’y aura plus d’anathème. Il n’y aura plus de nuit.

Celui qui nuance ne croit pas. Il s’estime capable de trier ce qui doit être cru.
Il importe de remplacer la nuance par l’espérance, l’arrogance par la confiance, le doute par l’assurance.
Ce qui empêche de croire n’est pas la raison. Le péché est le seul obstacle à la foi.

Certains s’imaginent qu’ils doutent par conviction.
L’Ecriture enseigne que l’intelligence a été obscurcie.
L’incrédulité est un aveuglement.
Quand un homme se repent, il croit spontanément.
Dès lors, toutes les bénédictions s’enchaînent.
La foi pénètre chaque recoin de sa vie, comme l’eau s’infiltre quand se déverse la pluie.

La foi imbibe la raison, les sentiments, la volonté, les pensées rendues captives.
L’ennemi de la foi n’est pas la réflexion, qui est un don de Dieu. L’adversaire de la foi est le péché qui se couche à la porte de nos coeurs :
« … le péché se couche à la porte, et ses désirs se portent vers toi : mais toi, domine sur lui » (Genèse 4:7).

Jean vit les morts, les grands et les petits, qui se tenaient devant le trône. Quand Jésus le décidera, il ressuscitera qui il veut.

Pierre enseigne que l’Évangile a été annoncé aux morts. Jésus tient les clefs de la mort et du séjour des morts (cf. 1 Pierre 4:6).
Il était mort et voici, Il est vivant aux siècles des siècles. Les morts ont entendu la Bonne Nouvelle de la rédemption, car la mort n’est pas la fin. La mort n’est pas un obstacle pour Christ.

Il était mort.
Il est vivant.

La mort a été engloutie dans la victoire. La victoire qui triomphe du monde, c’est notre foi.
La foi est combattue avec subtilité dans une multitude de conditionnements d’apparence anodine.
Le réalisme, les faits, la logique, la science, la philosophie, l’éducation, tout peut être prétexte à ne pas croire, à croire avec retenue, à nuancer ce que Jésus affirme.

Croire simplement, c’est refuser de maîtriser sa foi.
Nul ne peut sélectionner ce qui nous paraît “possible”.
« La volonté de mon Père, c’est que quiconque voit le Fils et croit en lui ait la vie éternelle, et Jésus le ressuscitera au dernier jour » (Jean 6:40).

Voilà ce que Jésus déclara à Jean, son fidèle apôtre exilé sur l’île de Patmos à cause de sa foi.
Jean recevra l’ordre d’écrire aux sept églises qui représentent l’Eglise universelle, non pas celle que l’homme organise, mais celle que Jésus bâtit.

L’Eglise existe en dehors de l’institution des hommes, comme à l’intérieur de l’institution. Elle est une réalité spirituelle, donc essentiellement invisible.
Certains membres “visibles” ne sont pas ce Corps.
Certains membres “invisibles” en font partie.
Jean sait que cette véritable église est un royaume de sacrificateurs.

Jésus est le témoin fidèle, le premier-né d’entre les morts, le prince des rois de la terre.
Il dit à Marthe :
« Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort, et quiconque vit et croit en moi ne mourra jamais » (cf. Jean 11:25).

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *