Par Dépassés par l’immensité de la révélation, les oracles du Seigneur étaient souvent terrassés devant la gloire qui les visitait.
Quand s’approchait la présence de Dieu sous la forme d’une nuée lumineuse, quand toute l’atmosphère se dégageait des influences néfastes pour céder la place à la sainteté, quand plus rien ne faisait obstacle à la manifestation du règne de la justice, quand la vision de l’invisible relativisait le visible, ils n’avaient plus aucun moyen rationnel de donner la moindre explication à ce qui leur arrivait.
Ils se familiarisaient avec cette gloire, sachant qu’elle serait leur voisinage dans l’éternité, et que ces brefs moments de visitation deviendraient pour toujours leur réalité. Ils étaient assis avec Christ dans les lieux célestes et leur prière était si forte et si profonde que d’une certaine manière, ils étaient aussi accoutumés à la voix de Dieu qu’à celle des hommes.
Moïse fut un de ces instruments dont la révélation de la création constitue le socle de toute l’Ecriture. Sa vie avait été prophétique et tout devait se plier aux desseins de Dieu. La fille de pharaon fut l’instrument du salut de celui que pharaon voulait éliminer. Dieu se servit de ses ennemis pour accomplir son plan. C’est toujours ce qu’il fait, comme si ses ennemis n’étaient que des marionnettes dans ses mains.
Les ennemis de l’Eternel se croient libres de décider et d’agir, loin d’imaginer qu’ils ne sont rien d’autres que des outils au service d’un dessein qui les dépasse.
La terre ne flotte pas dans l’univers, livrée au hasard, sinon le hasard serait incroyablement intelligent dans sa maîtrise des lois qui en équilibrent la splendeur et la magnificence.
Notre vie n’est pas ballottée par les caprices de circonstances incertaines. Dieu en est le Maître.
Et pour ceux qui s’abandonnent et choisissent de Lui faire confiance, plus le temps passe et plus ils accumulent de trésors dans le ciel.
Mickaël Berreby