Par Quand nous faisons confiance au Seigneur, Il transforme cette confiance en justification. Il la compte comme justice. Il en fait un mérite, et regarde celui qui lui fait confiance comme un juste.
Que Dieu puisse déclarer un homme pécheur “juste” sur la seule base de la foi est l’un des grands miracles du message biblique.
La confiance commence toujours par l’espérance.
L’espérance spirituelle est différente de l’espérance humaine.
Quand l’espérance est réellement spirituelle, cela signifie que Dieu est notre espérance. Il n’est pas uniquement question d’avoir une espérance que Dieu agisse. Mais Dieu est l’espérance qui englobe toutes les situations. Il règne dans les grandes choses comme dans les détails. Il règne dans l’éternité et Il règne dans l’immédiat. Il possède l’omnipotence et l’omniscience de chaque aspect de nos vies. Il est Celui qui orchestre le plus infime aspect de chaque imprévu.
Avant qu’une prière soit formulée, Dieu en a connaissance. Notre part est de nous abandonner et de croire qu’il sait, qu’il peut, qu’il veut ce qui a de meilleur, même quand nous avons des moments d’interrogations légitimes. Quand cette sorte d’espérance domine notre pensée, la joie s’installe et une sorte de repos procure la paix.
Après l’espérance, l’assurance cimente notre raison. Indéracinable conviction nourrie d’une certitude inébranlable, nous savons avec la plus grande audace que l’Eternel tient le gouvernail du moindre détail.
L’assurance est une espérance contre toute espérance, celle de la gloire de Dieu. Elle nous fait sortir de ce qui est périssable, de ce qui s’use, de la façon dont pense cet âge corrompu. Elle nous élève au-dessus des circonstances et des verdicts des incrédules.
Quelle odeur de vie qu’une réponse surnaturelle en un monde infesté par le doute ! C’est ce qu’un croyant vit au quotidien. L’Eternel est son berger, son rocher, sa forteresse, son abri, son ami, son guide, sa guérison, son consolateur.
La confiance l’emporte sur l’incrédulité glaciale des adorateurs du néant. Le croyant sait que son Rédempteur est vivant. Il connaît la voix de l’Esprit. Sa confiance est inébranlable.
Mickaël Berreby