Méditations

Marcher selon l’homme

Pourtant, nous sommes des hommes ! Comment ne pas marcher selon l’homme quand on est des hommes ? L’apôtre dévoile une dimension merveilleuse. Il dit que l’on peut être humain sans marcher selon l’homme, sans se référer à un patrimoine humain: “moi je suis de Paul, moi je suis d’Appolos…”

Il rappelle que Dieu fait croître, que les hommes n’y sont pour rien dans la croissance de Christ en nous, que celui qui plante et celui qui arrose sont égaux, que nous ne sommes que des ouvriers avec Dieu.

L’un pose un fondement. L’autre bâtit dessus. Dans sa confession, Paul se dit charnel et vendu au péché par nature. Aux croyants de Corinthe, Paul s’adresse à des enfants en Christ, des hommes charnels.

Il se défend d’exercer une sagesse psychique qui supplanterait la sagesse de l’Esprit. Car la sagesse charnelle faite de logique, de déduction, d’analyse, de factualité, de calcul, fourbit des armes avec lesquelles on ne peut pas renverser les forteresses de Satan. On peut tout au plus démonter des arguments sans rien édifier de durable.

Les pensées charnelles enflent d’orgueil. Elles sont infiltrées dans les milieux qui se voudraient exemplaires. Il faut leur opposer la puissance d’une vie impérissable, la manifestation de la gloire infinie de l’Esprit, la sainteté de la présence de Dieu, la sanctification intérieure, la consécration, la révélation dont la caractéristique est l’humilité.

Même la sagesse charnelle est contraire à Dieu. Jacques la nomme “diabolique” uniquement parce qu’elle est “terrestre” (Jacques 3:15). Est-ce à dire que ce qui est terrestre n’a pas lieu d’être dans le royaume ?

Ce qui est terrestre fait la guerre à l’âme. Ce qui est de l’homme fait la guerre à l’âme.

Mickaël Berreby

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