Qui de nous n’a pas, de temps à autre, ce cri intérieur en quête de secours ?
Qui n’éprouve pas ces sentiments de solitude, d’égarement, de lassitude et de faiblesse ?
Dans ces moments sombres, l’erreur serait de puiser aux citernes crevassées d’un âge dont Dieu est absent.
Mais nous avons le droit le vouloir et le pouvoir d’aller à la maison de l’Eternel vers le trône de la grâce, dans sa présence sainte.
C’est alors que nous réalisons l’incroyable bonté de Dieu qui veille sur le départ et sur l’arrivée des siens.
Nous levons les yeux vers celui qui habite les cieux. Et comme nous aimons celui que nous craignons, alors nous verrons celui que nous aimons.
Et si notre âme languit après la manifestation des fils et des filles de Dieu, la révélation de son salut, nous savons que sa Parole subsiste à toujours.
Et nous aimons toujours plus sa loi, nous considérant la propriété de l’Eternel, son oeuvre, son ouvrage.
En détournant de la mauvaise voie nos pas, nous lui disons notre amour.
En serrant ses lois sur nos coeurs, nous lui disons notre amour.
En nous éloignant des hommes au coeur double, nous lui disons notre amour.
Garder ses préceptes, l’invoquer de tout notre coeur, admirer ses commandements, devancer l’aurore pour l’adorer, c’est lui dire notre amour.
Car le triomphe sur les ténèbres est une histoire d’amour, une onction d’amour inimitable et indescriptible.
Quand le poids de nos iniquités nous accable, Il pardonne les transgressions.
Il ne nous reste qu’une attitude qui déchire les cieux et dissipe les ténèbres en éclairant les yeux de notre coeur : lui dire notre amour.
Alors nos louanges et notre adoration célèbrent avec les myriades des anges le Dieu trois fois saint de l’Eternité, et nous marchons comme voyant l’invisible, parfaitement enracinés dans l’inébranlable certitude de ceux qui sont marqués de son sceau.
Mickaël Berreby