Par L’idée que le Seigneur jalouse l’Esprit qu’il fait habiter en nous est glorieuse et précieuse. L’idée qu’il ne tolère pas un autre esprit que le sien est assurément réconfortante et magnifique.
Son exigence exclusive ne peut que nous remplir de joie. Il veut toute la place. Il veut régner. Il veut décider de tout, en toutes choses, toujours et partout. Il est le Seigneur des seigneurs et le Roi des rois.
Il ne partage pas son trône avec les forces du mal. Il ne donne pas à l’homme les commandes.
Pourtant, le monde continue de faire comme s’il décidait de tout. Mais derrière l’apparente liberté, Dieu garde le contrôle et offre encore pendant un temps de grâce à des millions l’occasion d’entendre l’Evangile, de répondre à son appel et de le suivre.
Car Il est le Dieu de la réconciliation. Il était en Christ, réconciliant le monde avec Lui-même. Il n’a pas changé. Christ est en nous, et Dieu est en Christ. Ce qui est en nous cherche le pécheur pour le sauver. Ce qui est né de Dieu en nous ne condamne pas, ne rejette pas, ne juge pas. Ce qui est en nous pardonne et gracie, accueille et guérit, soulage et secourt.
Lui appartenir réellement, c’est exprimer ce qu’il est auprès de ceux qui ne le connaissent pas, ceux qui le cherchent en tâtonnant, ceux qui souffrent et dont les blessures n’ont pas encore été pansées. Lui appartenir, c’est réagir à sa voix comme ses brebis qui connaissent la voix du Bon Berger et qui le suivent, prêtes à changer leur itinéraire, prêtes à tout pour demeurer en sa présence.
Lui appartenir dans ce monde rusé, c’est rester ses brebis, simples comme des colombes mais prudentes comme des serpents dans un monde de loups.
Lui appartenir, c’est ne plus s’appartenir soi-même pour que le monde sache que nous sommes ses disciples.
Mickaël Berreby