Méditations

L’Evangile libérateur

Dieu indique à Abram qu’Il est son bouclier. Cette précision dévoile la nature divine pour celui qui se confie en l’Eternel.

Le psalmiste parle de Lui comme son protecteur, sa forteresse au temps de la détresse. Car il serait mensonger de prétendre que l’épreuve n’existe pas sur le chemin du croyant. Mais dans l’épreuve, dans l’opposition, dans l’incertitude, Dieu garde les siens.

Avec le bouclier de la foi, nous éteindrons les traits enflammés de Satan.

En effet, le combat acharné que mène l’adversaire contre les rachetés et contre toute l’humanité suppose que nous combattions avec les armes de la lumière, dont nous devons nous revêtir. Mais pour y parvenir, il importe en premier lieu de se dépouiller des oeuvres des ténèbres.

Car dans cette guerre, celui qui ne renonce pas aux ténèbres est voué à la défaite. L’asservissement des ténèbres s’opère dans le monde de la pensée, dans le laisser-aller, dans une excessive indulgence à l’égard de soi-même, dans la dissimulation et la ruse, dans le manque de compassion, dans l’impureté et l’accoutumance progressive à la corruption et aux souillures de ce monde.

Les armes offensives et défensives de la justice dont le Seigneur revêt ses disciples supposent une prise de position inébranlable contre le prince de ce monde de ténèbres.

Pour pouvoir mieux exercer son contrôle sur l’humanité, Satan se plaît à être considéré comme une légende, comme une fable médiévale, comme une hypothèse ridicule. Mais il suffit de constater la misère d’un âge de terreur, le désespoir des paradis artificiels, l’absurdité des rites mécaniques, la confusion des religions, pour déduire en toute objectivité que le monde est précipité dans le néant.

Seul l’Evangile éclaire quand il est annoncé comme la puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit.
Ainsi l’Evangile est-il l’arme la plus redoutable pour détruire les oeuvres des ténèbres s’il est prêché sans la sagesse du langage, offert gratuitement.

Le véritable Evangile est voilé pour ceux qui périssent. Pour ceux qui l’accueillent avec foi, il est une étincelante démonstration de l’amour inconditionnel du Père céleste.

Quand il est annoncé, la splendeur de sa gloire brille pour que l’intelligence autrefois aveuglée soit enfin éclairée et que les captifs sortent de leur prison mentale.

Car l’Evangile ne produit jamais le trouble. Il n’est pas de l’homme. Si celui qui l’entend croit, il est scellé du Saint-Esprit.
Il devient une nouvelle créature.
Il marche en nouveauté de vie.
Il apprend à entendre la voix de l’Esprit.
Il est guidé, éclairé, renouvelé, fortifié, enraciné, affermi de gloire en gloire, transformé de jour en jour, libéré du passé, affranchi de la crainte, assuré et confiant quant à sa destinée éternelle.

L’Evangile communique un zèle spirituel, une ferveur morale, une faim de l’aliment céleste, une concentration sur l’essentiel, une identité connue et reconnue dans le monde de l’Esprit.

Le mystère de l’Evangile de paix produit une participation active à la manifestation de la grâce, une attestation du pardon accordé au plus vil d’entre les hommes s’il se repent.

Cet Evangile met en évidence la vie et l’immortalité. Il persuade celui qui le reçoit que l’unique objectif de la vie terrestre est la vie éternelle reçue par une foi paisible qui triomphe du monde.

C’est alors que les démons fuient : ils ne peuvent supporter la sainteté de Dieu qui fait de nous des temples de son Esprit. Il libère les opprimés. Car quand le Fils de Dieu nous affranchit, nous sommes réellement libres.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *