Par L’Evangile dévoile Satan. Cet adversaire redoutable agit uniquement par la ruse et la séduction. Il est appelé le malin.
A l’origine de cette malice tout n’est que mensonge, car le diable est le père du mensonge. Tant d’hommes sont ses marionnettes, ses pantins. Persuadés d’être libres et de faire ce qu’ils veulent, ils n’agissent que sous l’impulsion des ténèbres.
Même si leurs actes paraissent réfléchis et même s’ils font preuve d’intelligence, de subtilité, d’obstination et de rigueur, ils sont les outils du mal, les acteurs de l’absurde, les enfants de la vanité.
L’Evangile nous avise à ce propos pour que nous ne soyons pas des ignorants livrés au prince de ce monde.
Nous sommes donc mis en garde contre ces esprits méchants et renseignés sur les méthodes de l’adversaire.
L’Eglise constituée de pierres vivantes ne craint pas la Bête. L’Eglise est la seule et la véritable expression de la lumière dans la nuit.
Mais pour être forte, elle doit dépendre de son Chef, la Tête d’un Corps dont chaque membre est un temple de l’Esprit.
L’Eglise organique possède un mandat et détient une autorité que redoutent les démons dans la mesure où elle se sépare du monde, s’humilie et se consacre au Seigneur de gloire.
Il faut que les élus appelés à la vie entrent dans la plénitude à laquelle ils sont conviés.
Seul, personne ne parvient à tenir ferme, tandis que si deux ou trois s’unissent, la force est multipliée. Mais cette unité, pour être crédible, suppose que règne la paix dans l’amour sans hypocrisie.
Cette unité déplace des montagnes quand chacun s’offre pour l’autre à l’écoute du Bon Berger. Cette unité identifie l’Eglise là où la division caractérise l’oeuvre de Satan.
C’est la preuve que l’Esprit a triomphé de nos natures mesquines quand l’unité tisse un lien de pureté entre ceux qui marchent en nouveauté de vie.
Satan déteste l’unité, car lui seul en souffrira pour être finalement réduit à néant.
Sa principale tactique consiste à convaincre l’homme que le diable n’existe pas, pour que le sommeil spirituel participe à l’asservissement des consciences.
Par tous les moyens disponibles, Satan exerce un contrôle dès l’enfance sur toutes les âmes désemparées.
Il le fait par les blessures d’apparences banales, par les humiliations, par la détresse et l’angoisse, par ceux qui lui sont soumis.
Il dessine les grimaces des sourires qui ensorcellent.
Il se déguise en ami pour trahir et détruire.
Il pousse à la dissimulation.
Il appâte par l’attirance du profit et la frénésie du pouvoir en prônant des légitimités pour se fabriquer un véritable réseau d’influences occultes.
Il est à l’origine des sectes, de l’autoritarisme, de l’escroquerie, des manipulations, des comportements stéréotypés.
Il suggère les idées fixes qui dégénèrent en maladies mentales.
Il inspire des coups de génie scientifiques qui émancipent les mortels de l’Eternel en le niant, en se prétendant aptes à contrôler leur vie.
Il maquille l’ignominie.
Il conçoit les prétextes de haine, de rancoeur, de rivalité, de racisme, d’exploitation des plus faibles.
A chaque génération, Satan fait perdre un peu plus les sentiments d’amour et la soif de pureté qui liaient l’homme à son Créateur avant qu’il sombre dans la révolte.
Voilà pourquoi il convient de veiller et de prier, de combattre avec les armes de Dieu contre les esprits démoniaques en brandissant la Parole pour vaincre après avoir surmonté les obstacles.
Voilà pourquoi il importe de privilégier « les choses d’en haut », où Christ est assis dans les lieux célestes.
C’est alors que brillera la lumière qui éclaire tout homme, celle qui s’est imposée quand nous étions assis dans l’ombre de la mort.
L’Eglise et ses myriades de témoins traversent le temps et l’espace sans faire usage des vocables éphémères, des sémantiques avisées, des discours persuasifs de la sagesse terrestre, charnelle et diabolique.
L’Eglise parle le langage de la croix, celui du sang versé par l’Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde quand elle annonce l’Evangile qui dévoile Satan.
Mickaël Berreby