Méditations

L’Esprit sonde tout

Le roi David déclara à son fils Salomon que l’Eternel sonde tous les coeurs et pénètre tous les desseins et toutes les pensées. Il incita son fils à chercher l’Eternel lui affirmant que s’il cherche, Dieu se laissera trouver par lui, mais que s’il l’abandonne, alors l’Eternel le rejetterait pour toujours.

Dieu sonde l’homme. Il l’observe et devance ses moindres pensées. Il connaît chacun à la perfection. Il sait si nous l’aimons réellement, si nous sommes affamés de sa présence, si sa volonté nous importe. Ce Dieu qui sonde les coeurs aime la droiture.

D’après nos critères si fragiles, sommes-nous en mesure de comprendre quoi que ce soit ? Nous nous basons sur des données relatives, des paramètres changeants, des critères peu fiables. Quand nous affirmons, le temps se charge d’atténuer nos certitudes.

Mais Dieu sait tout et peut tout sans jamais se tromper sur qui que ce soit. Sa sagesse est merveilleuse. L’aimer réellement produit une disparition totale de la peur du lendemain. Car celui qui aime l’Eternel le cherche et le trouve. En cherchant Dieu, il se satisfait d’une vie à la lumière de la grâce.

Mais que les prétendues conclusions de l’homme sont sujettes à variations.
Faut-il tourner vers Dieu nos regards pour qu’enfin la vie nous apparaisse telle qu’Il la conçoit pour nous : merveilleuse, essentielle, féconde, pure, riche de son immense amour ?

Qu’il est sombre et terne le regard porté sur soi-même, sur les hommes iniques, sur cet âge sanguinaire, sur les médiocres calculs de richesses incertaines, sur l’illusoire sécurité de l’herbe qui sèche et de la fleur qui flétrit.

Pourtant, si souvent, nous sommes leurrés par ce regard égaré, ces pensées vagabondes et fugaces, oubliant que les valeurs éternelles sont invisibles, que nous avons tous rendez-vous avec le Dieu de sainteté, et que le jugement viendra.

N’est-il pas temps de se ressaisir et d’évaluer les circonstances présentes à la lumière d’un salut impérissable, d’un Evangile de la tendresse et du rachat, de la clémence et du pardon, de la réconciliation et de la sanctification

Oui Dieu sonde notre coeur. David le proclamait : « Eternel ! Tu me sondes et tu me connais… » (Psaumes 139:1). Il acceptait cette salutaire et nécessaire épreuve de se laisser connaître par Celui qui nous désire dans sa présence.

Car Il connaît la pensée de l’Esprit ce Dieu de l’infini qui nous sonde. L’Esprit sonde tout, même les profondeurs de Dieu. Invitons-le, donnons-lui la pleine liberté de nous sonder. Laissons-nous connaître.

La fréquentation de l’Esprit éclairera nos pas et nous distinguerons ce qui est psychique de ce qui est spirituel. En aimant Dieu, nous serons connus de Lui.

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