Par Les soucis du siècle et la séduction vont de pair avec ces richesses trompeuses qui étouffent la Parole pour la rendre infructueuse.
Ainsi, se conformer au monde consisterait à chercher ce qu’il cherche, penser ce qu’il pense et agir de la même manière que ce siècle.
On peut avoir reçu la semence de la Parole, la lumière de la révélation, l’éclairage de la rédemption, la paix avec Dieu, la justification par la foi, et pourtant se laisser progressivement influencer de telle sorte que l’on se met à réagir comme le monde.
Le premier indice de la dérive est de banaliser le mal en lui trouvant un côté acceptable et même inévitable de telle sorte que le péché devient la norme.
Aujourd’hui, on fait de ce que la Bible appelle abomination une loi proposée pour entrer en vigueur même si cette loi est contre nature.
C’est une invasion d’absurdités, une invasion de scandales, une invasion d’indécence au nom de la liberté.
Mais s’agit-il de liberté que de faire de son esclavage une règle de vie ?
La décadence morale s’installe et deviendra demain la norme officielle que personne n’osera plus condamner de peur d’être marginalisé.
La séduction du péché étourdit et notre jeunesse subit les agressions perpétuelles du laxisme arrogant, de la provocation.
Les consciences sont bien malmenées. Nos dirigeants complices du vice s’enfoncent dans un aveuglement spirituel démoniaque.
Il importe que l’Eglise fasse entendre la voix de la vérité salvatrice, qu’elle annonce le message pur et réconciliateur de l’Evangile, qu’elle arrache des ténèbres les proies de la malveillance.
En dépit des ravages qu’ont faits certaines maladies directement associées aux déviations morales, cet âge persiste dans les choix honteux de la transgression, s’organisant pour que soit perpétué un style de vie contraire à l’harmonie.
L’avenir sera donc assombri par ces héritages sinistres qui relativisent le péché.
Quand discernerons-nous les signes des temps ? Quand ferons-nous la différence entre la vie et la mort, les ténèbres et la lumière ?
Pour cela il faut refuser de se conformer au siècle présent, de se laisser endormir par la légèreté désinvolte des médias, et revenir à l’Ecriture pour retrouver un peu de bon sens.
Les jours de jugements ne sauraient tarder. Car Dieu est saint et il faudra rendre compte des choix iniques, des attitudes hautaines, des manigances cupides, des complicités dans la dissimulation, de la ruse.
Les rachetés se doivent de se séparer sans aucune sorte de compromission au risque de paraître démodés et déphasés.
Il y va du salut de notre génération, de l’autorité nécessaire pour brandir la Parole, de l’onction qui ne sera cordée qu’aux serviteurs dont la vie est conforme à l’Evangile, même si elle s’éloigne de toutes les institutions pour ne garder que la Parole, que l’Esprit, que la lumière de la révélation.
Mickaël Berreby