Méditations

Appelés par Sa grâce

Quand on tente de comprendre la grâce, on s’aperçoit qu’elle appartient à une sphère inaccessible, le domaine divin de la sainteté, l’infinie majesté de son amour, la perfection indescriptible du pardon gratuit.

Serait-ce opportun d’évoquer un présent, un don, un cadeau ?
Tous ces termes sont trop pauvres pour définir les entrailles de la miséricorde divine.

Gracier un coupable, c’est lui pardonner. C’est ce que l’Eternel fit en envoyant le Fils unique qui était dans le sein du Père.

Ce Fils grandit en stature, en sagesse et en grâce devant Dieu et devant les hommes. Des paroles de grâce sortaient de sa bouche.

Qui est à même d’expliquer ce que veut dire “des paroles de grâce” ?
C’est ce qui définissait la manière de parler du Seigneur. Un mélange de paix et de compassion, de sainteté et de justice, d’autorité et d’indulgence, de bonté et de force. Il était plein de grâce et de vérité de telle sorte qu’en le regardant, ses contemporains contemplaient sa gloire et voyaient ainsi le reflet de la gloire du Père.

Dès lors, celui qui croirait serait sauvé. Celui qui recevrait Jésus serait définitivement délivré de la perdition. Celui qui ouvrirait la porte de son coeur connaîtrait enfin la lumière de la vie.

L’histoire de la nouvelle humanité était née. Un peuple issu de tous les peuples formerait une nation sainte. Des femmes et des hommes de cultures diverses seraient dans toutes les générations les rachetés justifiés par la foi, les temples de l’Esprit qui seraient arrachés à la mort par la puissante de la résurrection.

Car il fut impossible à la mort de retenir le prince de la vie, comme il sera impossible à la mort d’exercer son emprise sur tous ceux qui entendront la voix du fils de Dieu. Ils vivront quand bien même ils seraient morts.

Ils ont eu accès à cette grâce pour régner dans la vie, habités par la plénitude de l’Esprit.

Devant tant d’amour, la part de l’homme est minime, mais essentielle. Il importe qu’il invoque le Seigneur pour être sauvé, qu’il choisisse lucidement de ne pas initier ce qui l’éloigne du salut, de se séparer d’un âge anarchique et pervers, de se nourrir de la Parole pour grandir dans la foi et être enraciné dans les promesses.

C’est ainsi qu’en vainqueur, il deviendra un enfant de la grâce, revêtu d’une robe blanche, protégé par le bouclier de la foi, brandissant l’épée de la justice, avec zèle et persévérance, jusqu’au jour où il verra Celui qui vit aux siècles des siècles.

Mickaël Berreby

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