Méditations

Les clefs de la foi

Certaines portions de l’Ecriture Sainte ouvrent des perspectives et donnent des directives sur des notions qui pourraient devenir beaucoup trop abstraites.

Ainsi, la confiance en Dieu peut être virtuelle ou devenir une sorte de laisser-aller sans énergie, sans objectif et sans réussite. C’est pourtant le contraire dont parle le Psaume 20.
Il donne des principes qu’il faut souligner, garder et pratiquer.

1. Le Seigneur entend. Il entend toujours. Il entend même ce que nous soupirons, nos moindres désirs. Il n’est pas indifférent, mais attentif et aimant.

2. C’est le Nom de l’Eternel qui est notre protection et notre abri. N’allons pas fabriquer des armes naturelles qui ne servent à rien. Ainsi dans la guerre spirituelle, l’intelligence et la connaissance n’ont pas la valeur de la lumière.

3. Dieu donne ce que désire notre coeur si nous marchons dans la droiture. Il ne répondra jamais à un homme dont la vie est l’opposé de sa volonté. Il aime l’humilité et l’obéissance. Il s’attend à ce que les siens soient joyeux dans leur soumission, joyeux dans leur mise à part, joyeux dans leur prière, joyeux dans l’intimité avec le Père.

4. L’Eternel sait recevoir un cadeau. Et pour lui, notre amour est un cadeau, notre louange est une preuve de cet amour.

5. C’est dans le salut qu’il faut se réjouir et non dans la multitude des biens de cette terre. Sachons hiérarchiser nos joies. Il convient de faire de l’Eternel nos délices. Aucune autre joie ne saurait remplacer celle de vivre dans le sanctuaire de sa présence.

6. Les exaucements à l’intercession ne sont pas notre programme et notre vision de ce qui est le meilleur pour nous car nous ne possédons pas une vue d’ensemble. C’est alors que quelle que soit la réponse, nous aurons à reconnaître Dieu dans toutes nos voies, même si certaines réponses paraissent très éloignées de ce à quoi nous nous attendions.

7. C’est dans l’assurance du salut que l’on prie. C’est avec cette même assurance que l’on confesse l’amour de Dieu. C’est avec assurance que l’on refuse les théories étrangères au Seigneur. N’invitons pas les philosophies de ce monde comme si cela était neutre ou normal. Tout ce qui s’oppose à la connaissance de Dieu doit être réduit à néant pour que ne subsiste que la vérité qui rend libre.

8. La différence entre l’homme de foi et l’homme d’illusions réside dans le fait que le premier n’a que Dieu tandis que le second a tout le reste sans Dieu.

9. Voilà pourquoi quand un disciple invoque l’Eternel, quand il s’approche du trône de la grâce, quand il adore le Seigneur, quand il privilégie la communion au prix de nombreux sacrifices, il se délecte de la présence du Saint Esprit et vit en nouveauté de vie dans la plénitude de la foi.

10. Nous nous réjouissons dans ce qui n’appartient qu’à ceux qui appartiennent à Celui qui sauve.

Mickaël Berreby

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