Comme l’étincelle pour voler, l’homme naît pour souffrir. Ce qui résulte de la chute fût pour la femme d’enfanter dans la douleur.
Puis les hommes se firent souffrir en oppressant leurs prochains, comme si chaque génération réactualisait le drame fratricide.
Ceux qui n’ont pas d’espérance sont affligés et désemparés sans savoir que Dieu console, sans faire l’expérience de son amour, orphelins dans un monde indifférent.
Mais la parole du Seigneur est formelle, claire, indubitable et permanente :
« Heureux les affligés car ils seront consolés » (Matthieu 5:4).
Dieu nous délivrera et les souffrances du temps présent ne sauraient être comparées à la gloire à venir.
Déjà s’estompent les ténèbres tandis que chaque jour nous nous enracinons davantage en Christ. Nous avons été délivrés de la puissance des ténèbres. Les chaînes sont brisées.
Allons-nous sortir de nos prisons mentales ou bien resterons-nous passifs et résignés ?
Un homme racheté est un homme délivré de Satan.
L’adversaire est sous les pieds du disciple de l’Agneau. Le diable ne détient aucun droit et n’exerce aucun pouvoir. Aucune malédiction et aucune condamnation ne pourront atteindre celui qui est en Christ.
Cette joie du salut suppose la consécration, l’abandon et la dépendance de l’Esprit. Plus un homme est esclave de Christ, plus il est réellement libre.
Sans voir le Seigneur, il peut se réjouir d’une joie ineffable et glorieuse, même si l’épreuve de sa foi l’attriste pour un temps.
Quand on parvient à regarder comme un sujet de joie parfaite les épreuves qui jonchent notre route, alors l’homme intérieur se renouvelle de gloire en gloire.
Ambassadeur de l’Evangile dans les chaînes, Paul parvenait à se réjouir de la part qu’il avait aux souffrances de Christ. Il connaissait le Christ vivant et vrai qui a délivré les captifs autrefois dans la servitude de la peur, affranchi de cet esclavage de la corruption pour la liberté dans laquelle il demeurait ferme.
La loi du péché et de la mort n’avait plus aucun pouvoir sur son entendement.
Les chaînes étaient brisées.
Mickaël Berreby