Méditations

Le vase d’argile

En décrivant l’univers des croyants, Paul fait usage de l’exemple d’une grande maison dans laquelle on trouve toutes sortes de vases.
Des vases d’or et d’argent, de bois et de terre, des vases d’honneur, et d’autres d’un usage vil.
Il pose la condition pour être un vase d’honneur : se garder pur.
C’est ce qu’il enseigne à Timothée, lui ordonnant de fuir les passions de la jeunesse, de rechercher la justice, la foi, l’amour et la paix.

Timothée reçoit la recommandation de rechercher ces choses avec ceux qui invoquent le Seigneur d’un coeur pur.
Les directives de l’apôtre sont très concrètes. Il doit repousser les discussions folles et inutiles pour éviter les querelles.
Prêcher n’est pas polémiquer. Annoncer la vérité ne vise pas à dominer l’autre. Mais Dieu seul peut donner la repentance pour arriver à la connaissance de la vérité.

Dieu “donne” la repentance. Et la repentance permet d’atteindre la connaissance.
Ainsi, il n’existe pas de connaissance de la vérité sans repentance, et si l’on se repent, on s’oriente vers la connaissance de la vérité.
Cette connaissance de la vérité permet de se dégager des pièges du diable.
Sans la connaissance de la vérité, on ne revient pas à son bon sens.
Sans la connaissance de la vérité, on ne peut nullement se libérer du diable qui s’empare de ses proies pour les soumettre à sa volonté.

La repentance conduit à la connaissance de la vérité qui, elle, produit la délivrance.
Après s’être dégagé des pièges du diable, le vase de terre devient un autre vase, un vase d’honneur sanctifié et utile à son Maître.
S’il ne s’est pas repenti, il ne devient pas un vase d’honneur. Car sans la sanctification, servir n’est qu’une activité de l’apparence.

Nous sommes testés, éprouvés, disciplinés pour que jamais nous ne nous estimions ” à la hauteur”, capables de satisfaire le Seigneur avec nos propres forces. Nous portons ce trésor dans des vases de terre, afin que cette grande puissance soit attribuée à Dieu, et non pas à nous.
Voilà pourquoi, tant que nous serons dans ce corps, nous ne serons que des vases qui contiennent Dieu. Il faut que Christ soit notre vie pour que le vase soit utile.

Jérémie reçut l’ordre de se rendre dans la maison du potier pour constater que le vase qu’il faisait ne réussissait pas, comme cela arrive à l’argile dans la main du potier. Il refit un autre vase, tel qu’il trouva bon de le faire.
C’est le potier qui décide comment sera le vase. C’est lui qui en connaît l’usage.
Esaïe prie et rappelle :
« Nous sommes l’argile, et c’est toi qui nous as formés. Nous sommes tous l’ouvrage de tes mains… » (Esaïe 64 :8b).
Le vase d’argile dira-t-il à celui qui l’a formé :
« Pourquoi m’as-tu fait ainsi ? »
Le potier n’est-il pas maître de l’argile, pour faire avec la même masse un vase d’honneur et un vase d’un usage vil ?

Dieu est souverain dans l’inconnu de nos vies.
L’argile est dans la main du potier. Il fait de chacun le vase qu’il projette de faire. Ceux qui se laissent modeler, pétrir, sont parfois concassés et moulus, malaxés dans l’épreuve.

Quand se produira la révélation des fils de Dieu, un vase d’honneur sera façonné. Alors sera dévoilée l’oeuvre de Dieu en nous. Alors, ceux qui se seront laissés faire, seront conformes à l’image du Fils.

Mickaël Berreby

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