Méditations

Le premier amour

La pire des attitudes revient à altérer la gloire de Dieu par un comportement idolâtre. Jésus est le Seigneur de gloire, immensément glorieux, digne d’être célébré l’éternité durant par toute la création.

Quand Dieu devient notre gloire, nous relevons la tête et nous marchons d’un pas ferme sans regarder ni à droite, ni à gauche. Quand Dieu est notre gloire, nous attendons avec sérénité le merveilleux jour où nous le verrons tel qu’il est, ayant été réconciliés avec le Père.

Ceux qui jouissent de la grâce d’avoir été ainsi élus, prédestinés, chantent un cantique nouveau. Il ne craignent pas les hommes, les imprévus, les menaces des fils de la géhenne. Ils vivent à l’abri du Très-Haut, cachés en Christ, intimement soudés à Celui qui les aime.

Se savoir aimé est une guérison de l’âme qui assainit notre quotidien. Cultiver cette relation d’amour avec la gloire, c’est vivre dans le voisinage de la sainteté, invitant l’Esprit Saint à régner.

L’amour rend inébranlable et positif, enracinant dans la foi celui qui se laisse conduire par l’Esprit. Mais il importe de savoir que Dieu a un dessein précis pour chacun d’entre nous. Il n’est jamais le Dieu du hasard. Si nous le laissons agir, il agit selon un plan élaboré de toute éternité.

Le laisserons-nous décider à notre place ?
Céderons-nous aux douces pressions de sa tendresse pour faire l’impossible et nous consacrer de nouveau ?
Serons-nous sensibles à ce que dit l’Esprit afin de bénir nos frères et soeurs ?
Sommes-nous prêts à donner, à nous donner, à tout donner ?

Car l’égoïsme se dissimule si souvent derrière une apparente piété. Dès qu’il s’agit de se dépouiller par amour, de servir sans compter, de s’offrir avec zèle, que d’hésitations, que de doutes, et parfois que de liens invisibles !
Le monde établit la règle cynique du profit et de l’exploitation.

Le racheté voit l’invisible, une cité dont Dieu est l’architecte, une patrie céleste qui n’est pas de ce monde, un royaume de paix et de justice. Il arpente un chemin étroit vers la vie éternelle et se laisse influencer par ce qui est attesté comme venant du trône de la grâce.

La consécration passe par la résolution libre d’offrir à l’Eternel ce qu’il y a de meilleur. L’argent, l’or, les objets d’airain et de fer entreront dans le trésor de l’Eternel (Josué 6:19). On consacrait à Dieu des lieux, des biens, des êtres (Josué 24:26, Esdras 8:28, Michée 4:13)

L’exemple du prophète Jérémie atteste qu’avant notre naissance, nous étions connus (Jérémie 1:5). Il en est ainsi de chaque être humain. Dieu sait ce qu’il advient de chacun. Il sait d’autant plus qui a été choisi avant la fondation du monde pour le servir. Le Sauveur nous a aimés en se livrant comme une offrande et un sacrifice de bonne odeur.

Allons-nous suivre le Maître en nous consacrant à nouveau avec le zèle dévorant que donne le premier amour ?

Mickaël Berreby

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