Méditations

L’apparition de la bête

Un homme s’apprête à entrer sur la scène du monde à un moment d’extrême agitation et de désordre. Il sera une sorte de président de la planète.

Totalement déguisée, maquillée, truquée et falsifiée, la Bête camouflera sa vraie nature pour séduire le monde. Cet homme sera attrayant, captivant, attachant, désirable et enivrant. Il fera usage de moyens adaptés pour ensorceler, subjuguer.

La Bible annonce que des états unis d’Europe viendra un homme habité par Satan et que la Bible appelle la Bête. La situation mondiale prédispose l’humanité à déifier un empereur planétaire qui sera l’incarnation visible du diable invisible.

L’apparition de nouvelles maladies, la crise économique, les menaces de guerre, les famines et les désastres naturels indiquent que notre âge se prépare à l’apparition de la Bête.

Jésus annonce que le monde accueillera cette Bête qui viendra en son propre nom, alors que le monde n’a pas accueilli Jésus qui est venu au nom de son Père.
Car les hommes aspirent à la paix et à l’unité que leur promettra cet homme “providentiel”.

L’homme aux sept têtes et aux dix cornes, sur lesquelles sont posées dix couronnes et sur ses sept têtes des noms de blasphèmes, ressemble à un léopard avec des pieds d’ours et une gueule de lion.

Le dragon, qui a lui aussi sept têtes et dix couronnes, donnera à “son fils”, la Bête, sa puissance et son autorité (Apocalypse 10:9).
Paul prédit que la Bête aura les caractéristiques de Satan dans 2 Thessaloniciens 2:9.

C’est de la mer que viendra la Bête.
Apocalypse 17:15 décrit exactement ce qu’est la mer en terme prophétique. Elle est l’expression diabolique de la haine et de la perfidie dans une volonté destructrice par la séduction et la mainmise qu’elle exercera sur l’humanité.

C’est un homme qui viendra de la mer (Esaïe 57:20-21).
La mer est la société délirante et haineuse, vivant dans l’angoisse ou dans l’arrogance, banalisant le mal et se moquant de Dieu.

L’une des ruses de la Bête s’exprime dans l’éducation, le savoir, la promotion sociale. Car souvent, la compétence et l’efficacité masquent un vide spirituel.
C’est une manière de dire : “je n’ai pas besoin de Dieu”.

Avant que le plus grand des séducteurs, l’ensorceleur au charme irrésistible, n’apparaisse, la société s’habitue à banaliser le mal, à lui donner une apparence acceptable, à légiférer en faveur de l’abomination.

Seuls ceux qui ont des oreilles pour entendre et des yeux pour voir, ceux qui vivent dans la prière seront alertés, prudents comme des serpents.

Comme les vierges sages, ils auront fait une réserve d’huile, vivant en communion avec l’Esprit Saint, étant disposés à se laisser émonder et transformer pour vaincre.

Mickaël Berreby

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