Méditations

L’amour de l’argent

Dieu voit qui l’aime à la façon dont celui qui prétend l’aimer est disposé à tout perdre, à tout donner, à renoncer à tout pour gagner Christ.
L’Eternel des armées à clairement dit : « l’argent est à moi, et l’or est à moi. » (Agée 2:8).

Dans certaines cultures l’amour est plus important que l’argent. Dans la plupart des cultures l’argent tue l’amour.

Plusieurs points relatifs à l’argent précisent la pensée de Dieu à propos de l’argent.
Il en est parlé comme le prix payé à Judas pour trahir le Seigneur.
Trente pièces d’argent, c’est ce que les principaux sacrificateurs payèrent.
C’est précisément ce que le prophète Zacharie annonça comme prix de la trahison (11:13).

Aux disciples envoyés pour prêcher, il fut dit de ne prendre ni argent ni or, aucune réserve, aucune prévision, et de ne compter que sur Dieu.

Jésus observe notre attitude à l’égard de l’argent comme il observait comment la foule mettait de l’argent dans le tronc. Il constata que plusieurs riches donnaient beaucoup et qu’une pauvre veuve ne mit que deux pièces faisant un quart de sous. Il appela ses disciples pour leur donner une échelle des valeurs méconnue.

Selon Jésus, la pauvre veuve avait donné plus que les riches qui donnaient leur superflu.
Elle donna son nécessaire. Eux donnèrent ce qui n’avait à leurs yeux qu’une importance minime. Elle donna tout ce qu’elle avait pour vivre.

Les cupides de notre âge s’indigneraient en hurlant qu’elle avait perdu la raison. Ils feraient comme Judas qui s’indigna que Marie répande une livre d’un parfum de nard pur de grand prix.
L’odeur du parfum remplit toute la maison comme l’odeur de nos intentions remplit le coeur de Dieu.

Ce qui importe n’est pas ce que nous donnons, mais comment nous donnons, dans quelle attitude de coeur.

Bien des faux croyants, faux-frères et faussaires sont des consommateurs, irresponsables et indifférents à l’oeuvre du Seigneur. S’ils s’acquittent en apparence, il ne prennent pas réellement à coeur l’oeuvre du Seigneur.

Jésus n’accorde aucune importance à la somme, mais il accorde une immense importance à la motivation, à la sincérité, à la libéralité, à la générosité.

L’argent est une idole dévastatrice. On achète l’honneur, la dignité et le sang des hommes. On tue pour de l’argent. Paradoxalement des sommes colossales sont au service du mal et financent l’oeuvre de Satan.
Mais que fait l’Eglise ?

Il ne s’est jamais agi de bâtir des maisons de pierre et d’amasser de l’or, mais d’édifier le Corps et d’apprendre à donner, à se donner sans compter et sans chercher à profiter.

Jésus n’a pas déclaré que l’argent donné au Temple était irrecevable en raison de la doctrine que dispensaient les scribes.
Il a souligné l’essentiel.

Ce n’est ni combien nous donnons, ni à qui nous donnons, mais uniquement si ce que nous donnons vient d’un coeur pur qui importe.
Dieu multipliera ce qui est donné par amour.
Le reste périra, car l’amour de l’argent est une racine de tous les maux au point qu’étant possédés par cet amour de l’argent certains se jettent dans les tourments.

S’imaginant que le don de l’Esprit pouvait être acheté, Simon en proposa à Pierre qui le maudit immédiatement en disant : « que ton argent périsse avec toi… »

Contrairement à Joseph le Lévite de Chypre qui déposa aux pieds des apôtres le fruit d’un champ vendu, Ananias et Saphira retinrent une partie prétendant tout donner. Ils furent punis de mort. Ainsi, l’argent est-il hautement significatif aux yeux de Dieu qui sait que l’homme devient esclave de ce qui triomphe de lui.

La juste attitude n’est pas facile à atteindre. Mais chacun doit s’examiner pour savoir s’il est lié par ses biens ou s’il est libre.

Quant à qui donner pour soutenir l’oeuvre du Seigneur, c’est une question intime et personnelle à laquelle la conscience de chacun répondra.
Mais il n’est guère possible de servir Dieu et l’argent, comme il n’est pas envisageable de servir deux maîtres.

L’homme n’est propriétaire de rien.
Il s’imagine posséder, mais il est possédé par ce qu’il possède sans en bénéficier longtemps.

La vaine manière de vivre consiste à ne s’occuper que de la matière au point d’en oublier l’Esprit, de ne regarder qu’aux choses visibles au point de négliger celles qui durent éternellement, de n’être réactif que quand un gain est à acquérir et indolent quand il n’y a rien à gagner d’autre que la joie de bénir.

Mickaël Berreby

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