Ainsi en est-il aujourd’hui, tout est dans le paraître.
Les médias participent à cet étrange phénomène qui pousse beaucoup de nos semblables à ne plus être qu’une apparence aux dépens de ce qu’ils sont, eux-mêmes.
Qu’il est difficile à celui qui n’a été que ce que le regard de l’autre attendait, de se trouver tel qu’il est, quand il est seul avec lui-même.
Son vrai moi lui reproche d’avoir été infidèle à ce qu’il est pour plaire aux autres.
Paul déclare: “Si je plaisais aux hommes, je ne serais pas serviteur de Dieu.” Il ajoute qu’il n’est pas de ceux qui regardent à l’apparence.
Bien sûr, Jésus l’avait clairement enseigné quand il s’adressa aux pharisiens qui paraissaient “au dehors” ce qu’ils n’étaient pas “au dedans”.
Si nous voulons approfondir notre relation avec Dieu, il importe de délaisser les critères de notre âge et toute la séduction qui en fait partie. Car quand l’homme manipule l’homme avec des mots, des images, des attitudes, c’est en réalité Satan qui robotise une humanité désemparée qui passe son temps à copier ce qui se fait, à parler comme les autres, à penser comme les autres, à tout faire pour être accepté par les autres, donc par le monde, donc par le prince de ce monde.
Mais Jésus nous invite à ne pas aimer le monde, et la Parole nous le redit sans cesse : l’amour du monde est ennemi de Dieu. Donc, pour ne pas à avoir à paraître, il devrait suffire d’être. C’est un processus intégralement associé à la marche dans la lumière des disciples de Celui qui est la lumière du monde. Il ne veut pas que nous vivions “d’apparences”, de vanités, mais que nous le suivions simplement et paisiblement, poussés par son Esprit à faire sa volonté, sans tenir compte de ce qui se voit, mais uniquement de ce qui est.
Mickaël Berreby