Méditations

La plénitude de la bénédiction

La clef de la bénédiction est l’obéissance. Mais l’obéissance deviendra très vite un mode de vie, une façon d’être, un positionnement, une inébranlable attitude intérieure. Son prix est élevé, puisqu’il s’agira de ne pas suivre l’esprit de cet âge, les tendances contraires à la sainteté de Dieu.

Cette authenticité n’a rien d’extérieur, rien de rituel, rien de religieux, rien de dogmatique. Cette authenticité est intimement liée à une révélation profonde et paisible de la bonté de Dieu “expérimentée”, vécue, éprouvée et répandue.
Un homme béni bénira ou suscitera une opposition. Il ne sera jamais neutre, jamais tiède.

La bénédiction équivaut à la fécondité. Elle suppose que Dieu sanctifie nos vies et nous conduise dans le repos et la paix. Quand un homme représente l’Eternel au point que l’on dise de lui que Dieu est le Dieu de cet homme, il vit dans la plénitude de la bénédiction. Ce fut le cas d’Abraham appelé à devenir une source de bénédiction.

Ce que Dieu bénit doit être respecté et reconnu comme tel. S’opposer à ce fait, c’est résister à Dieu, l’auteur de l’amour.
Le grand combat de l’éternité se déroule autour de ce que Dieu veut et de ce que contestent les hommes captifs de l’oppression maléfique. L’Ecriture spécifie cette notion en définissant qui est dans le camp de l’Eternel et qui est adversaire de ses desseins.

Afin d’hériter la bénédiction, nous sommes appelés à bénir sans jamais rendre le mal ou l’injure, pardonnant et manifestant la grâce dans un monde tellement injuste et malsain. La force d’une telle victoire se résume à l’espérance vivante que possède le disciple. Il aime le Saint Esprit. Il l’invite à régner. Il s’éprend de ce qui concerne le royaume de Dieu.

On bénit par la foi fondée sur les promesses afin de vivre en Christ, dans les lieux célestes. Notre nature indocile se rebiffe et résiste à la contrainte qui résulte d’une vie où règne le Saint Esprit. Ainsi, alors même que la bénédiction est souhaitable, nous en craignons les conditions sachant qu’elle suppose la soumission absolue, la captivité de nos pensées, la consécration pure et véritable.

Chaque exemple biblique de la bénédiction s’accompagne d’une marche à l’écoute de Dieu. Pour chacun d’entre nous, le choix de l’instant détermine de notre éternité. Par mille décisions infimes, nous orientons notre destinée éternelle.

Il ne sera jamais trop tard tant que nous vivons pour faire ce choix de l’obéissance attentive et persévérante. Ce qui découle de notre choix d’obéir, c’est l’accomplissement de la volonté divine, la réalisation de son plan, la manifestation de sa bienveillance.

Quand l’Eternel envoie la bénédiction, c’est comme la rosée de l’Hermon qui descend sur les montagnes de Sion, la vie pour l’éternité.
En rencontrant Jésus, nous avons reçu de sa plénitude pour déborder d’un contentement et d’une satiété que le monde ne connaît pas.

Il est le Sauveur, celui qui détient les clefs du séjour des morts, celui qui n’a pas connu la corruption, celui qui par son sang purifie le plus souillé des pécheurs.

C’est la plénitude de la bénédiction.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *