Par La connaissance de la vérité est l’unique moyen d’être affranchi de la tutelle maléfique, des influences démoniaques, des esprits méchants qui agissent dans cet âge.
La vérité au sens biblique pourrait être explicitée par l’absence d’erreur, l’absolue perfection bannissant le moindre doute, l’exemplarité fiable et sûre, l’objectif à atteindre ainsi que la façon d’y parvenir.
Cette connaissance n’est concevable que si le Fils nous affranchit. A cette condition nous serons réellement libres. Sans le Fils la libération est factice et illusoire, superficielle et passagère.
Jésus nous rend esclaves de la justice quand il nous libère du péché. Esclaves de la justice nous sommes esclaves de Dieu. Cet esclavage est un indicible bonheur puisque le fruit de cette condition est la sainteté dont la finalité est la vie éternelle.
Nous sommes au bénéfice de la loi de l’Esprit de vie, car la connaissance de la vérité est l’expérience de la loi de l’Esprit de vie qui annule la loi du péché et de la mort. Il s’agit d’une délivrance radicale et définitive des forces du mal, de la servitude de la corruption, de l’emprise du diable, de la condamnation d’autrefois.
La liberté de la gloire des enfants de Dieu s’expérimente de notre vivant. Ce n’est pas une promesse pour l’au-delà. Le but de la délivrance est l’expérience de la liberté empirique dans notre esprit. Nous sommes appelés à ne pas nous laisser mettre sous le joug de la servitude.
Dans la conformité à sa mort, en nous regardant comme « morts » au péché, nous devenons libres en vertu de la promesse, étant « enfants de la femme libre » (Galates 4:23), car la Jérusalem d’en haut est libre.
C’est la Jérusalem céleste, la patrie des rachetés, le camp des saints de Sion, la cité qui a de solides fondements. Cette liberté gratuite nous ouvre une perspective indescriptible. Méprisables, nous ressusciterons glorieux. Infirmes, nous ressusciterons plein de force.
La gloire de Christ en nous n’est pas passagère, puisque le ministère de l’Esprit est supérieur en gloire au ministère de la condamnation qui était déjà “glorieux”. Cette gloire est permanente. Notre délivrance l’est également.
Mickaël Berreby