Par Jésus nous demande de ne pas craindre celui qui peut tuer le corps. Il souligne la priorité de l’âme quand est posée la question : « que donnerait un homme en échange de son âme ? » (Matthieu 16:26).
S’il gagnait tout le monde, mais s’il perdait son âme, cela ne servirait à rien.
Notre âme survit à notre corps. Elle nous sera redemandée (Luc 12:20).
Nous arriverons dans l’éternité avec cette âme dont nous aurons pris soin en la nourrissant de Dieu, en choisissant de travailler à notre salut, en délaissant les choses vaines de ce monde, en cherchant d’abord le royaume de Dieu et sa justice.
Tant que notre âme est “en nous” nous sommes vivants (Actes 20:10). Le corps sans âme est mort (Jacques 2:26)
Considérons combien l’âme est précieuse.
La vie, c’est ce qu’héritent tous les fils d’Adam qui devint une âme vivante.
Le salut, c’est quand le dernier Adam, Jésus vivifie notre être et nous devenons des esprits vivifiés.
Le ministère de la Parole consiste à partager âme et esprit, afin que nous apprenions à entendre ce que l’Esprit dit et comment lui obéir.
La foi sauve notre âme. Seule la foi suffit pour nous faire passer des ténèbres à la lumière.
Tant que nous sommes sur cette terre, nous sommes des voyageurs et des étrangers.
Nous n’appartenons pas à cette terre.
Notre patrie est céleste.
Nous attendons quelque chose de meilleur que Dieu a préparé pour ceux qui l’aiment.
Une guerre incessante sévit contre notre âme. Ce n’est qu’en renonçant aux convoitises que nous serons vainqueurs. Dieu délivrera notre âme des pièges. Il nous rendra inébranlables. Il nous communiquera sa force et son onction sainte.
Parlons à notre âme comme le faisait le psalmiste qui lui ordonnait de glorifier l’Eternel.
Mickaël Berreby