Par Un mélange de bonté et de pardon dans une indulgence absolue, imméritée et gratuite. Telle est la miséricorde divine et telle est celle que nous recevons pour en faire profiter ceux qui nous entourent.
Notre salut en est le fruit. Notre communion avec le trône de grâce en dépend totalement. Sans elle, nous ne pourrions subsister. Nous sommes donc les bénéficiaires de la tendresse d’un Père céleste qui a décrété que celui qui croira sera sauvé.
Ainsi, toutes les bénédictions sont-elles accordées à partir d’un projet éternel conçu dès avant la fondation du monde en raison de la miséricorde qui triomphe du jugement. Cette notion bouleverse notre conception humaine, cruelle et impitoyable de la justice.
Nous comprenons intellectuellement la justice. Mais il n’est guère possible de saisir, avec notre raison, la miséricorde qui va à l’encontre de la logique. Pourtant, c’est ainsi que la rédemption fut rendue accessible à quiconque croirait pour recevoir la vie éternelle.
Le fondement de l’amour rédempteur consiste à manifester la bonté que le pardon engendre par la grâce.
Quand nous travaillons à notre salut, seule la miséricorde abondante illumine notre entendement et éclaire nos pensées. Nous sommes aimés, pardonnés, graciés, libérés, remplis de l’Esprit, délivrés des forces maléfiques, enracinés dans la perfection de la volonté de Dieu en raison de la miséricorde.
Dieu endurcit qui il veut. Il fait également miséricorde à qui il veut. Les vases de miséricordes préparés pour la gloire sont ces rachetés, autrefois égarés, aujourd’hui retrouvés et réconciliés qui vivent en nouveauté de vie.
Quel salut grandiose et quelle immense bonté que ceux dont nous avons été l’objet pour connaître la richesse de sa gloire !
Oui, la compassion sera plus forte que le mal et la mort sera engloutie dans la victoire. Relevons la tête car notre délivrance approche en raison de sa miséricorde.
Mickaël Berreby