Méditations

La grâce surabonde

Chez Paul, la grâce est le moteur de la rédemption. Sans elle, personne ne serait sauvé. Sans elle, l’idée de Dieu serait faussée.

La grâce illumine l’apostolat, car elle annonce la tendresse et la miséricorde, la bonté et la patience, l’amour et l’espérance, la joie et la profondeur du salut, la gloire à venir, la bénédiction présente, la capacité divine d’effacer à jamais toutes les fautes du pécheur repentant, la puissance du Saint-Esprit pour briser les chaînes démoniaques, l’autorité absolue du nom de Jésus sur toutes les forces maléfiques, la sagesse de la révélation et la source pure, fraîche et abondante de la victoire acquise une fois pour toutes, la possibilité de transformer le plus vil des hommes en un vase d’honneur.

La grâce est un don. “Nous avons reçu la grâce et l’apostolat”. Sans grâce, il
n’y aurait pas de mandat, pas d’appel, pas de réalité, pas de fruits, pas d’Eglise régénérée, pas de lumières spirituelles.
C’est elle qui conduit les païens à l’obéissance de la foi.
C’est elle qui fraie le chemin de la paix.
C’est elle qui rend “réelle” et tangible la rédemption.
C’est elle qui assure l’efficacité de la promesse pour tous les appelés, tous les élus, tous les sanctifiés, tous ceux dont les noms sont écrits dans le livre de vie de l’Agneau.

La part de l’homme est de demeurer “ferme” dans cette grâce (Romains 5:2). Etre ferme dans la grâce n’est pas un effort intellectuel. C’est exactement le contraire. C’est la fin de tous les efforts et le début du repos absolu dans la confiance absolue en un Dieu qui possède un pouvoir absolu.

Le don de la grâce vient d’un seul homme : Jésus-Christ.
Jésus est le sauveur. Christ est le oint. La grâce qui vient du sauveur-oint
est le salut. Il est dans l’abondance de la grâce alors qu’il ne fait rien pour cela, et ne peut rien faire pour cela. Il est dans la gratuité de la grâce. Il s’habitue à la gratuité de la grâce et change toutes les notions faussées depuis des millénaires par la religion des hommes.

La grâce surabonde en régnant par la justice pour ceux qui refusent de demeurer sous la loi. L’Esprit qui vient de Dieu nous fait connaître par sa grâce le mystère insondable d’un édifice spirituel. Quelle joie que cette grâce qui, en se multipliant, fait abonder en nous l’adoration. Sa grâce nous suffit dans notre faiblesse quand nous n’avons que ses promesses. Elle nous a rendus à la vie.

Mickaël Berreby

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