Méditations

La consolation

Avisé, averti, alerte, le serviteur se doit de demeurer attentif et vigilant à ce que l’Esprit dit.

A l’écoute permanente, il sait que sans l’Esprit il ne peut rien faire, rien entreprendre, rien achever, rien comprendre et rien accomplir.

Jésus fit la promesse de prier le Père afin qu’Il envoie un autre consolateur qui demeure éternellement avec nous. Il s’agit de l’Esprit de vérité que le monde ne connaît pas, ne voit pas et ne peut pas recevoir.

Ne nous attendons pas à ce que quelqu’un qui n’est pas devenu un enfant de Dieu puisse recevoir l’Esprit de vérité, le consolateur.

Quand les disciples reçoivent le consolateur, ils cessent d’être orphelins. Jésus est avec eux, en eux.

Cet Esprit de vérité conduit dans toute la vérité et dit ce qu’il entend en annonçant les choses à venir.

En prenant ce qui est à Jésus et en le communiquant aux siens, le consolateur glorifie Jésus. La logique voudrait qu’en allant vers le Père, Jésus “disparaisse”. Mais ce qui se produit est l’exact opposé.

« Vous me verrez, car je vais au Père », dit-il aux siens.

L’Esprit de vérité est reçu, entendu, vu parce que “connu” par ceux qui le reçoivent. Il enseigne et rappelle ce que Jésus révéla aux siens.

La présence de Jésus est accessible à tous ceux qui l’aiment pour l’éternité, aux siècles des siècles, au-delà de la vie physique, de gloire en gloire.

Cette onction est le signe tangible de votre identité distincte de ce monde, car ce monde ne peut recevoir le consolateur qu’il ne connaît pas.

Nous sommes en celui qui est dans son Père, et celui qui est dans son Père est en nous. Nous vivons sur la terre et dans les lieux célestes.

Paul enseigne que nous sommes assis avec Christ dans les lieux célestes.
Comprenons la bonté clémente d’un Père infiniment tendre et laissons-nous aimer.

Quand Dieu console, il change le deuil en allégresse et remplit de toute sa plénitude nos coupes de louanges.

La perspective du racheté, c’est l’allégresse, c’est d’être revêtu de fin lin, éclatant et pur. Il se prépare à un festin.

En travaillant à son salut, en veillant sur ses pensées, en renonçant à la vanité, il se prépare à paraître devant la gloire, irrépréhensible et dans l’allégresse.

Nous serons dans la joie et dans l’allégresse quand paraîtra sa gloire.
Dieu essuiera toute larme de nos yeux. Il n’y aura plus de cri, plus de douleur, plus de deuil.

En cet instant, l’Esprit de vérité, le consolateur vous enveloppe de son immense tendresse. Il vous parle. Il vous conduit. Il vous guérit. Il vous console.

Mickaël Berreby

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