Christ est le message de la Bible, son commencement et sa fin, sa révélation, son contenu, sa finalité, sa gloire, sa plénitude, son essence. Tout se résume à Lui. Rien de ce qui a été fait n’a été fait sans Lui. Il est le sommet de tout ce qui a été dit, de tout ce qui se dit, de tout ce qui se dira. Il englobe dans sa personne la plénitude de la divinité. Il est le sens de la création, le plaisir du Père, la joie des élus, l’objet de leur louange, la raison d’être de leur adoration. Tout genou fléchira et toute langue confessera que Jésus-Christ est Seigneur à la gloire du Père. Son nom au-dessus de tout nom doit être proclamé au monde entier.
Toutes les religions sont de pâles inexactitudes du dessein prodigieux de rachat de l’humanité déchue. Christ n’est pas une religion. Il est Dieu fait chair, puis devenu un esprit vivifiant pour que ses paroles arrachent de l’enfer une humanité condamnée.
Il a aimé la justice et il a haï l’iniquité. Dieu l’a oint d’une huile de joie au-dessus de ses égaux.
Le Seigneur demanda à Simon Pierre :
— Qui dites-vous que je suis ?
Ce à quoi Pierre répondit :
— Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant…
Il était évident pour Jésus que la chair et le sang n’avaient pas pu révéler cela à Pierre. Car pour avoir la révélation de Christ, Fils de Dieu, fils de David, Seigneur, né de Dieu, il faut une révélation. C’est par révélation que Paul a eu connaissance du mystère de Dieu, Christ.
L’apôtre implore le Père que l’Eglise reçoive un esprit de sagesse et de révélation dans sa connaissance, que les yeux des coeurs saints soient illuminés. Lui ne l’a reçue ni d’un homme, ni des hommes, mais de Celui qui se nomme Jésus.
Quand sur la route de Damas, Paul lui demanda qui il était, le Seigneur le lui dit : « Je suis Jésus que tu persécutes. »
Persécuter l’Eglise, c’est persécuter Jésus. Aimer l’Eglise, c’est aimer Christ, car Christ est la Tête de son Corps, l’Eglise qu’il s’est rachetée par son précieux sang.
Mickaël Berreby