Par Rendre pur son sentier est le voeu de chaque disciple. Marcher dans la droiture et pratiquer l’intégrité avec une conscience purifiée caractérise la vie d’un racheté.
Au milieu de tentations et de sollicitations permanentes, le chemin est rendu de plus en plus étroit par la séparation résolue qu’envisage et que pratique celui qui veut se garder pur.
Il sera l’objet de raillerie.
Il perdra des relations.
Il aura à payer le prix de sa consécration.
Il se démarquera de ce monde de ténèbres.
Il apprendra à dire non en vivant contre le courant.
Il dévaluera consciemment ce qui est considéré comme le ou les critères de la réussite.
Car pour lui, réussir sa vie n’est pas amasser des trésors sur la terre, être célèbre et réaliser de grandes choses ici-bas.
Pour lui, réussir sa vie, c’est marcher humblement avec son Dieu.
Il ne suivra jamais les modes et les moeurs de cet âge pervers.
Il ne fera aucune alliance avec le mal sous toutes ses formes.
Il haïra le mensonge et la duplicité.
Il aura de la compassion pour celui qui souffre, pour l’indigent et le délaissé.
Il vivra intensément dans le sanctuaire de la présence de Dieu, intercédant pour ce monde malade.
Il répandra partout le parfum de Christ.
Il aimera les hommes sans les juger, sans les condamner, sans les dominer.
Comment rendre pur son sentier, si ce n’est en écoutant l’Esprit, en serrant la Parole de vie sur son coeur.
S’il agit ainsi, le serviteur ne fréquentera pas l’orgueil et la suffisance.
Il ne pactisera jamais avec les hautains et ne mettra pas sa confiance dans le pouvoir temporel, dans les moyens matériels, dans les multiples habilités de l’homme déchu.
Il prendra son plaisir dans la loi de l’Eternel, se méfiant de l’égoïsme naturel de la chair.
Il apprendra à donner de tout son coeur, avec joie et sans rien attendre en échange.
Il ne négligera aucun détail et fera les corrections nécessaires selon la lumière dont l’Esprit l’éclaire.
Il n’aura aucune difficulté à reconnaître ses erreurs, à demander pardon, à changer de route s’il s’était égarer, à couper sans état d’âme avec ce qui offense l’Eternel.
Il cultivera une extrême sensibilité au monde de l’esprit, discernant ainsi la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait.
Et s’il pèche contre ses semblables ou contre l’Eternel, il n’aura pas de repos tant qu’il n’aura pas été pardonné, tant que la paix ne lui sera pas offerte, tant que la lumière n’aura pas dissipé l’ombre de la mort.
Il a entendu, entend et entendra la voix de l’Esprit Saint qui inlassablement dit et redit, en dépit de la dégradation ambiante : « Je le veux, sois pur… »
Mickaël Berreby