Par Le fruit de l’Esprit qui caractérise un vainqueur est la joie “indépendante” de tout, débordante et permanente dans la fermeté de la foi.
L’exemple donné par l’apôtre Paul illustre ce principe avec force, car il accomplissait sa course avec joie.
Mais cette joie accompagnée d’une simplicité de coeur ne résulte aucunement des circonstances. Au contraire. Elle s’élève au-dessus de ce qui se voit et se comprend, s’analyse et se conçoit.
L’ordre de regarder comme un sujet de joie complète nos épreuves paraît utopique à ceux qui ne connaissent pas la joie qui leur est réservée (Jacques 1:2).
Mais une huile de joie a été versée sur le front des rachetés.
C’est la joie du Saint-Esprit au milieu des tribulations, des persécutions, des épreuves diverses.
Ceux qui pleurent seront dans la joie et ceux qui ont faim seront rassasiés.
L’incompréhensible joie de ceux qui ont cru et qui croient sans avoir vu est fécondée par la foi.
Les hommes les haïssent, les outragent, les rejettent: ils tressaillent d’allégresse, sachant que leur récompense sera grande dans le ciel.
Ceux qui entendent et qui lisent la Parole et la reçoivent comme telle sont les plus heureux des hommes. L’Esprit de gloire repose sur eux. Ils savent qu’après l’épreuve, ils recevront la couronne de vie promise à ceux qui aiment le Seigneur.
Ceux dont les iniquités sont pardonnées et dont les péchés sont couverts exultent d’allégresse et de louange au Seigneur.
L’une des raisons de notre joie est que le Seigneur n’impute pas notre péché.
Cette assurance indéracinable est exprimée par ceux qui ont droit à l’arbre de la vie, parce qu’ils ont “lavé” leurs robes.
Ils ont gardé les paroles de la prophétie, ou encore l’Esprit de la prophétie.
Ils sont ancrés dans la certitude prophétique puisqu’ils entendent la voix du Bon Berger.
Ce n’est pas une surprise pour eux que Dieu puisse parler de façon claire et spécifique, puisqu’ils entendent sa voix.
Ils seront appelés au festin de l’Agneau. Et même si la mort les arrache à cette vie d’apparences, les oeuvres sanctifiées suivent les morts qui meurent dans le Seigneur.
La joie dont nous parlons n’est pas issue de la chair et du sang. Elle vient de l’Esprit. Or seule cette joie est parfaite. C’est une joie ineffable et glorieuse.
Mickaël Berreby