Héritiers par la foi, donc par grâce, soyons dans l’allégresse, car cet héritage ne peut se corrompre, ni flétrir, ni se souiller ; cet héritage est réservé dans les cieux.
Même si nous sommes aujourd’hui enfants de Dieu, ce que nous serons n’a pas encore été manifesté. Quand sera manifestée la splendeur de sa magnificence, nous saurons enfin qui nous sommes en Lui.
Le Père est merveilleux et digne de notre adoration en esprit et en vérité. Il mérite que toute la gloire lui revienne, lui le créateur de l’univers, le maître du temps qui passe, lui qui habite une lumière inaccessible et qui s’est rendu accessible. Il est le Père des lumières, le Père des esprits.
Ses ordres, ses statuts, ses commandements, ses ordonnances, ses préceptes et ses lois, voilà ce qui fait l’objet de nos pensées. Sa Parole, sa voix, son Esprit, sa volonté, son oeuvre et son royaume, voilà ce qui nous importe.
Sa bénédiction, son approbation, son témoignage, sa gloire, voilà notre récompense.
Quand Dieu ordonne, il donne ce qu’il ordonne. Quand Dieu conduit, il environne celui qu’il conduit.
C’est un Père aimant, fidèle et généreux, compatissant et riche en bonté.
Pour se révéler pleinement, il a fallu qu’il se révèle en tant que Père.
Sur le front des cent quarante-quatre mille qui se tiendront avec l’Agneau sur la montagne de Sion, le nom de son Père sera écrit. Jésus se sera assis sur son trône avec son Père après avoir vaincu.
Il confessera le nom de celui qui vaincra devant ses anges et devant son Père. Car c’est de son Père que l’Agneau a reçu le pouvoir de paître les nations avec une verge de fer.
Nous avons été délivrés de nos péchés par le sang de Jésus pour qu’il fasse de nous des sacrificateurs pour Dieu son Père.
Le plus haute forme d’amour témoigné par le Père est qu’il nous appelle enfants de Dieu. Nous devons donc demeurer dans le Fils et dans le Père pour que le Père et le Fils demeurent en nous. Nier le Fils revient à nier le Père.
Ses enfants marchent dans la vérité. Ils sont de Dieu car ils ont vaincu le malin, parce que ce qui est en eux est plus fort que ce qui est dans le monde.
L’Ecriture cite les enfants du diable et les enfants de Dieu. L’enfant du diable n’aime pas son frère et ne pratique pas la justice.
L’enfant de Dieu garde en lui la semence et ne péche pas, parce qu’il est né de Dieu. Il est enfant de Dieu par la nouvelle naissance. Il est devenu enfant de Dieu en naissant de Dieu.
Héritiers du royaume qu’il a promis à ceux qu’il aime, nous sommes riches dans la foi, cohéritiers des promesses avec celui qui a été établi héritier de toutes choses, nous formons un seul corps.
Mickaël Berreby