Méditations

Détruire le diable

Hypnotisée par des milliards de visages masqués, l’humanité affaiblie s’habitue lentement aux pires ignominies, s’assoupissant, léthargique, dans une fatale somnolence, insensible à la loi d’amour du Père céleste.

Le Fils de Dieu a paru pour détruire les oeuvres du diable, qui sera tourmenté jour et nuit aux siècles des siècles. Tel est l’avenir de Satan.
Le diable le sait. Son temps est compté. L’adversaire est vaincu. Il n’a aucun moyen d’échapper à la sanction divine. Ceux qui pactisent avec le diable subiront le même sort.

Satan est une réalité, et non un mythe. Il est l’accusateur, le voleur, le père du mensonge, l’ennemi du Seigneur et des hommes, le destructeur.

Nous n’allons pas négocier avec le serpent ancien.
Nous ne ferons aucune espèce de démarche visant à modérer la violence de notre opposition à ses oeuvres, la fermeté de notre foi pour le vaincre, le lier, le chasser.
Nous sommes du côté de celui qui l’a combattu, le combat et le combattra.
Nous sommes des enfants de lumière qui n’ont rien à faire avec le prince des ténèbres.

La ruse de Satan consiste à faire croire que ce qu’il inspire vient de nous, alors qu’il manipule et suggère, s’infiltre dans les pensées des hommes pour en faire de minables marionnettes dociles.

Seule une consécration au Seigneur protège et éclaire pour résister à Satan.

Jamais il ne dévoile un aspect redoutable. Il fait usage de la culture, de la musique, de la mode, de l’éducation, de la science, de la médecine, des idéologies, des sectes, des religions absurdes, de l’idolâtrie, pour imposer des critères cyniques de désobéissance flagrante à la sainteté de Dieu.

Il rend légitime ce qui ne l’est pas.
Il s’introduit « en vêtements de brebis », en « ange de lumière », trompant, rusant, séduisant, amadouant ses proies.
Les victimes de ses stratagèmes sont persuadées d’être autonomes, allant jusqu’à nier l’existence du diable.

Satan sait qu’il a peu de temps. Sa colère s’exprime par une détermination à détruire l’humanité par la guerre, le terrorisme, le meurtre, la drogue, la maladie, les idéologies démoniaques, le vice et la corruption, l’esclavage de l’argent, le fanatisme religieux, etc…
Il est derrière une multitude d’influences médiatiques, mobilisant, comme véhicule de ses méfaits et de ses tromperies, la langue venimeuse de l’homme asservi.

La Bible divise l’humanité en deux clans distincts : «les enfants de Dieu et les enfants du diable » (1 Jean 3:10).

L’acceptation, la justification et la pratique du mal identifient l’enfant du diable, quel que soit son rang social, quelle que soit sa culture, quelle que soit son ethnie, quelles que soient ses aptitudes.

Le signe déterminant n’est pas ce que l’on sait, ce que l’on entend ou ce que l’on voit. Le fait d’accepter et de banaliser le péché classe un individu en tant qu’«enfant du diable».
Qu’il dissimule ses positions tolérantes derrière des thèses sociales ou politiques, humanistes ou laxistes, c’est la signature indélébile de l’enfant du père du mensonge.

Comment pourrait-on vaincre en acceptant, en tolérant, en justifiant le mal ?
Plus on est passif, plus le diable augmente son emprise.

La tolérance zéro, la consécration absolue, l’absence de compromis, le refus de naviguer dans des théories malicieuses, préservent de la servitude.

Quel appel à la vigilance, au souci de plaire au Seigneur, à la justesse d’un discernement aiguisé qui connaît et reconnaît les desseins de Satan.
Le diable pèche dès le commencement. Le péché est son être.

Haïr le diable revient à haïr le péché en aimant le pécheur pour qu’il soit libéré, éclairé, pardonné et réconcilié avec Dieu.

Satan rôde comme un lion, mais il n’est pas un lion. Il cherche qui il dévorera. Mais il sera neutralisé par votre foi dans l’autorité de la sainteté merveilleuse de l’Agneau.

Résistons à Satan. Il fuira loin de nous. Nous serons dégagés de ses pièges pour vivre libres en nouveauté de vie, à l’écoute de l’amour et dans l’humilité.

Revêtons-nous des armes de Dieu pour tenir ferme.
Ne donnons pas accès au diable.
Brandissons la Parole et témoignons sans crainte.

L’enfant de Dieu discerne, dénonce et détruit l’oeuvre des ténèbres. Il combat, rempli du Saint-Esprit et de feu, contre les esprits impurs et méchants avec les armes de Dieu, celles de la lumière.

Mandatée, l’Eglise exerce son autorité pour détruire le diable.

Mickaël Berreby

Suggestions

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *