Méditations

Faim et soif de justice

Tant que nous sommes “charnels”, nous ne sommes pas en mesure de supporter la nourriture solide destinée aux hommes faits, ceux dont le jugement est exercé par l’usage à discerner ce qui et bien et ce qui est mal.

Tant que nous sommes charnels, nous sommes vendus au péché, nous marchons dans les ténèbres, nous vivons dans le doute, nous cultivons des pensées mauvaises, nous jugeons, nous critiquons, nous murmurons, nous vivons dans l’insatisfaction, nous errons dans l’incertitude, nous nous lamentons, nous sommes oppressés et déçus.

Mais quand l’Esprit de vie engloutit la mort en nous, quand scintille la pureté de son admirable lumière, alors nous voyons l’invisible et la joie envahit notre âme.

Le Messie avait à manger une nourriture que ses disciples ne connaissaient pas, celle de faire la volonté de celui qui l’avait envoyé, celle d’accomplir son oeuvre.
Il nous demande de ne pas travailler pour la nourriture qui périt, mais pour celle qui subsiste pour la vie éternelle.

La sagesse charnelle est opposée à la grâce de Dieu. Elle calcule et anticipe dans l’inquiétude et la malice. La sagesse spirituelle produit la puissance d’une vie impérissable.

La gloire du Dieu incorruptible est véhiculée par la sagesse reçue d’en haut.
C’est la puissance de résurrection, car nous ressusciterons incorruptibles.

Nous serons affranchis de la servitude de la corruption.
Nous aurons part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu.
Nous entendrons la voix du Fils de Dieu et nous vivrons, quand bien même nous serions morts.

En fuyant la corruption générée par la convoitise, notre homme intérieur se fortifie dans la grâce et nous pouvons tout par celui qui nous fortifie.

La cité à venir fait pâlir l’illusion d’une cité permanente ici-bas. La Jérusalem céleste nous libère des mirages du siècle présent dont Satan est l’instigateur.
Notre cité est dans les cieux. C’est là que le Sauveur prépare une demeure dans la maison du Père pour ceux sur lesquels repose l’Esprit de gloire, l’Esprit de Dieu, ceux qui ont faim et soif de justice.

Mickaël Berreby

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