L’apostolat est un mandat pour amener à l’obéissance de la foi ceux qui sont encore dans le doute.
Si nous obéissons au péché, nous en sommes esclaves. Il nous conduira à la mort. Mais si nous obéissons à la justice, elle conduit à la vie.
L’obéissance de Christ nous a rendus justes pour que nous puissions amener captive toute pensée à l’obéissance de celui qui a obéi. Or l’obéissance n’est pas naturelle. Elle s’apprend douloureusement, graduellement, inlassablement.
Quiconque invoque le nom du Seigneur sera sauvé.
Mais comment le pourrait-il si personne ne lui annonce cette bonne nouvelle ?
Comme brillerait la lumière s’il ne règne que les ténèbres ?
Nous ne sommes plus ce que nous étions. Nous étions ténèbres. Nous ne le sommes plus. Nous sommes aujourd’hui des enfants de lumière à cause de l’Evangile de Dieu.
Nous vivons dans le royaume du fils de son amour.
Il faut que la lumière soit, que la lumière scintille d’une clarté éclatante, que ne subsiste aucun doute à ce propos, que l’Evangile soit proclamé avec force, que soient dissipées à tout jamais les ombres des hommes. Car au fil des siècles, les falsificateurs se sont employés à tamiser l’Evangile, au point de proposer un autre Evangile que celui qui vient de Dieu.
Mais l’Evangile n’est pas une culture, une tradition, une éducation, des valeurs morales. L’Evangile est une révélation, un dévoilement, une illumination, un miracle, la transmission gratuite de la vie de Dieu.
Il ne vient pas d’un homme, ni des hommes.
Il ne nécessite aucun effort.
Il suffit qu’il soit annoncé, entendu, reçu et cru pour porter un fruit éternel.
Les oeuvres mauvaises sont alors dévoilées chez ceux qui haïssent la lumière. Ceux qui croient se revêtent des armes de la lumière. Elle fait resplendir en eux la connaissance de la gloire de Dieu.
Les disciples paraîtront irrépréhensibles et dans l’allégresse devant cette gloire supérieure à celle de Moïse, à cause de l’Evangile de Dieu.
S’ils sont une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, c’est qu’ils ont quitté les ténèbres.
Le Père a glorifié le Fils de la gloire qu’il avait auprès de lui avant que le monde fût.
La révélation de ses paroles saintes nous éclaire.
Mickaël Berreby