Par Dieu habite la lumière. C’est le signe miraculeux de sa présence.
Quand les ténèbres avaient envahi tout le pays d’Egypte pendant trois jours, au point que l’on ne se voyait même plus les uns les autres, il y avait la lumière dans les lieux où habitaient les enfants d’Israël.
Le psalmiste avait saisi cette évidence quand il implora l’Eternel :
« Oui, tu es ma lumière, ô Eternel, éclaire mes ténèbres. »
L’Ecriture affirme que celui qui règne dans la crainte de Dieu est pareil à la lumière du matin quand le soleil brille et que la matinée est sans nuages.
Ses rayons font sortir après la pluie la verdure de la terre.
Cette lumière est garante de fécondité, de luxuriance et d’abondance.
Même le méchant possède une certaine lumière. Mais « la lumière du méchant s’éteindra ». Car la lumière de Dieu n’est que bonté et compassion.
Au juste, il est fait la promesse que sur ses sentiers brillera la lumière.
Spirituellement, la lumière est le secret d’une parfaite santé. Elle dévoile ce qui est caché et fait resplendir la sainteté de Dieu. Car c’est de la lumière de la face de l’Eternel dont il est question.
Quand il est là, tout est lumineux. Son salut éclaire pour que par sa lumière nous voyions la lumière. Dieu s’enveloppe de lumière comme d’un manteau. Il est revêtu d’éclat et de magnificence.
Ainsi en est-il du sentier des justes. Il est comme la lumière resplendissante dont l’éclat va croissant.
Marcher selon la droiture et dans l’intégrité, en étant attentif à l’Esprit, c’est se garantir l’éclairage du Seigneur à chaque pas.
Le précepte est une lampe et l’enseignement une lumière. Cette lumière est joyeuse, étincelante et généreuse. Elle se répand avec grâce et inonde d’allégresse ceux qui se laissent éclairer.
Quand nous avons reçu Jésus, la lumière véritable a éclairé nos vies. Elle nous apprend le pardon, l’amour, la paix, la sagesse.
Et si nous marchons dans la lumière, nous sommes en communion les uns avec les autres.
Mickaël Berreby