Par Certains miracles n’auront jamais lieu en raison de l’incrédulité. Or la dose de foi requise est, d’après le Seigneur, minime : un grain de sénevé.
Cela se pourrait-il que nous manquions à ce point de foi que l’incrédulité nous assaille, que nous soyons conditionnés à ne pas croire en Dieu, à douter de sa puissance et des miracles qu’il opère ?
Jésus s’étonnait que ses disciples soient incrédules. Et certains de ceux qui venaient au Seigneur pour obtenir son aide le suppliaient de venir au secours de leurs doutes.
L’incrédulité est tout simplement de la dureté de coeur. Plus un coeur est tendre, bon, compatissant, aimant, généreux, altruiste, plus il est possible de croire, car l’amour est la clef de la foi véritable.
Mais notre incrédulité n’a aucune incidence sur la fidélité de Dieu. En d’autres termes, même si nous persistons dans le doute, Dieu est absolument fidèle. Il accomplit ses promesses que nous le croyions ou non.
Pour être fortifié dans sa foi, il faut se laisser attendrir dans son coeur. Mais certains continuent d’aimer le monde et de ne pas privilégier le royaume, de penser comme le monde et de ne pas suivre les consigne du Seigneur. Ces attitudes endurcissent le coeur et la foi s’évapore.
Voulons-nous connaître l’éternité promise, la résurrection annoncée, l’incorruptible couronne de vie ? Demeurons dans la foi, c’est-à-dire dans la tendresse d’un coeur rempli de compassion.
C’est le contraire du courant de ce monde. C’est l’exacte négation des valeurs mensongères de cet âge. Mais quelle félicité de ne pas être de cette race incrédule et perverse, de ne plus se laisser endurcir.
Car des incrédules, il est dit que Satan, le dieu de ce siècle, a aveuglé l’intelligence pour qu’ils ne voient pas briller la splendeur de la gloire de l’Evangile de la gloire de Christ qui est l’image de Dieu.
La part des incroyants sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, la seconde mort. L’incrédulité souille la conscience. La foi nous transfigure, et déjà nous sommes purs en raison de la Parole qui a été annoncée.
Mickaël Berreby