Une fois passé le seuil de l’éternité, quand s’ouvriront les portails de l’invisible, quand nous serons libérés de ce corps de péché, quand nous revêtirons l’immortalité, alors, nous connaîtrons comme nous avons été connus.
Aujourd’hui, si souvent, de multiples raisons d’être attristé s’acharnent sur l’humanité.
Pour les uns, il ne s’agit que des inévitables coups du destin. D’autres apprennent à reconnaître Dieu dans toutes leurs voies.
Quand vient l’épreuve ou la sanction divine, une tristesse légitime s’empare de nous. Mais une fois franchie la traversée du désert, les difficultés surmontées et les adversités vaincues produisent un fruit paisible.
Même la tristesse est différente selon que l’on appartienne au monde, à cet âge, à la sphère des incroyants ou à la famille des rachetés. La tristesse du monde ne produira toujours que la mort. Celle de Dieu engendre le miracle de la contrition, une vraie et durable repentance.
A ceux qui souffrent parmi les rachetés, Jésus promet que leur coeur se réjouira quand ils le verront. Il leur assure que nul ne leur ravira leur joie.
Ainsi, nous le savons, même si nous en sommes accablés en observant ce monde plongé dans les ténèbres et insensible à la grâce, notre tristesse se transformera en joie.
C’est déjà l’assurance que l’essentiel n’est pas ici-bas, que le véritable avenir ne se compte pas en années passées sur la terre, et que l’échéance est radieuse et glorieuse pour ceux qui sont nés de Dieu.
Se réjouir “par la foi” est un ordre d’amour de la part de Celui qui sait parfaitement de quoi est fait notre avenir. Rien n’est incertain. Tout n’est que félicité. Ce sera, pour les filles et les fils de Dieu, une joie ineffable.
Quelle invitation à louer Dieu, à célébrer son nom, à s’attacher fortement aux préceptes de vie qu’il donne dans sa Parole.
Le monde ne se réjouit que de ce qui est néant. Mais Dieu est l’allégresse de ses enfants, cohéritiers du Fils venu du sein du Père.
Il veut que notre joie soit parfaite, ineffable et glorieuse quand il apparaîtra dans Sa Majesté.
Alors « regardons comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles nous sommes exposés… » (Jacques1:2).
Nous sommes oints d’une huile de joie.
Quand nous affirmons notre foi en témoignant avec hardiesse, l’Esprit fait déborder nos vies de sa merveilleuse présence.
Mickaël Berreby